L'État hongrois est le régime fasciste totalitaire qui remplaça l'UPRHS après l'invasion allemande en 1941. Cet Etat satellite de l'Allemagne nazie collabora avec le Troisième Reich, en livrant des juifs ou en aidant la Wehrmacht sur le front de l'Est. Le régime chutera en 1945 lors de la libération du pays par les Soviétiques.
Histoire[]
L'UPRHS fait face à une évolution complexe avec l'approche de la Seconde Guerre mondiale. Initialement, l'Union cherche à maintenir son autonomie tout en naviguant les alliances avec l'URSS et l'Allemagne nazie. Cependant, avec le pacte germano-communiste de 1939, le pays se trouve dans une position délicate. En 1940, l'UPRHS, avec l'aide militaire de l'URSS, envahit la Roumanie et annexe la Transylvanie. Cet acte, bien que soutenu par Moscou, crée des tensions avec la Roumanie fasciste, qui ne parvient pas à récupérer la région, laissant la Transylvanie sous le contrôle conseilliste.
Invasion Allemande en 1941 et régime[]
L'invasion allemande en 1941 marque un tournant dramatique pour l'Union Populaire des Républiques de Hongrie et de Slovaquie (UPRHS). Après avoir collaboré avec l'Allemagne nazie dans le cadre du pacte germano-communiste, l'UPRHS se retrouve dans une position précaire lorsque l'Allemagne décide de rompre ce pacte et d'envahir l'Union.
Fuite de Béla Kun[]
Face à la menace d'occupation allemande, Béla Kun, alors dirigeant de l'UPRHS, prend peur pour sa vie. Il s'enfuit en Union soviétique, espérant trouver refuge et soutien. Cependant, Staline, se méfiant de Kun, choisit de placer Matyas Rákosi à la tête du gouvernement en exil, considérant Rákosi comme un leader plus docile et aligné sur les objectifs soviétiques. Pendant ce temps, Kun est finalement assassiné par le NKVD en 1943, éliminant un potentiel obstacle aux ambitions soviétiques.
Batailles Perdues des Hongrois Communistes[]
Les forces hongroises communistes, désormais sans dirigeants, tentent de résister à l'invasion allemande, mais subissent plusieurs défaites notables :
- Bataille de Székesfehérvár (1941) : Cette bataille voit les forces hongroises engagées dans des combats acharnés pour défendre la ville contre l'avance allemande. Malgré leur bravoure, elles sont rapidement submergées et contraints de se replier.
- Bataille de Miskolc (1941) : Une autre tentative de défense contre l'avancée allemande. Les forces hongroises, mal équipées et mal coordonnées, perdent la ville, entraînant une désorganisation majeure parmi les unités restantes.
- Bataille de Debrecen (1941) : Bien que cette bataille soit marquée par une résistance plus forte, les forces communistes, aidées par des groupes de partisans, subissent des pertes significatives face à une offensive allemande mieux organisée. La défaite à Debrecen affaiblit considérablement le moral des troupes hongroises.
Régime fasciste collaborateur[]

Logotype du Parti des Croix fléchées
Le régime de Ferenc Szálasi, un nationaliste fasciste, s'impose. Szálasi établit un gouvernement pro-nazi, renforçant la collaboration avec Berlin. Des milices nazies hongroises, telles que les Croix Fléchées, sont mises en place pour maintenir l'ordre et persécuter les opposants, notamment les Juifs et les communistes. Ces milices agissent en coordination avec les forces allemandes, exacerbant la violence et la répression dans le pays.
Résistance Hongroise et Récupération Soviétique[]
Malgré la répression, une résistance communiste émerge, constituant un réseau clandestin qui s'oppose au régime fasciste. Les résistants communistes organisent des actions de sabotage contre les installations militaires et des actions de propagande pour inciter la population à se soulever.
Les forces soviétiques, en soutien à cette résistance, commencent à mener des offensives militaires pour récupérer le territoire hongrois. Trois batailles clés illustrent cette dynamique :
- Bataille de Budapest (1944) : Les troupes soviétiques, aidées par des résistants hongrois, lancent une offensive majeure pour libérer la capitale. Cette bataille est marquée par des combats acharnés dans les rues de Budapest, se soldant par la prise de la ville le 7 octobre 1944.
- Bataille de Vienne (1945) : Après Budapest, les forces soviétiques avancent vers l'ouest, prenant d'assaut Vienne. Cette bataille est cruciale pour couper les lignes de ravitaillement des forces allemandes et assure la libération de l'Autriche tout en consolidant le contrôle soviétique sur la région.
- Bataille de Debrecen (1944) : Cette bataille est un tournant où les forces soviétiques, après une série de manœuvres, parviennent à infliger une défaite significative aux forces allemandes. La victoire à Debrecen pave la voie à l'avancée vers Budapest et à la libération de la Hongrie.
Après-Guerre[]

Ferenc Szálasi, dirigeant du gouvernement collaborateur
À la fin de la guerre, avec la chute de Berlin en mai 1945, la Hongrie se retrouve sous la domination soviétique et la Slovaquie est réuni avec le pays libéré. L'URSS impose des réformes communistes rigoureuses, et l'UPRHS devient un État satellite. Frenz Szálasi est exécuté en août 1945 après un rapide procès. Les tensions internes, exacerbées par les violences du régime précédent et les aspirations d'autonomie, continuent de se développer.