
François II et Marie Stuart
Le 5 juillet 1560 , à Édimbourg est signé un traité de paix. Ce traité met fin à une guerre civile entre les Écossais catholiques et protestants soutenus respectivement par la France et l'Angleterre. Plus qu'une paix civile, cet accord met fin à l'une des plus anciennes alliances d'Europe ; l'Auld Alliance (anglais : Old Alliance ; français : Vielle alliance ), qui pendant 265 ans, a lié la France et l'Ecosse contre l'Angleterre. Paradoxalement, cet accord met fin à une alliance qui était à son apogée depuis 1558, lorsque Marie Stuart, reine d'Ecosse avait épousé le futur François II de France. L'union devait alors advenir entre les couronnes des deux pays mais le couple ne parvient pas à produire d'héritier et 5 mois après la conclusion du traité, le roi décède le 5 décembre 1560.
De ce mariage, comme de ce règne, nous avons retenu sa brièveté qui a pourtant eu d'énormes conséquences, aussi bien pour la France, l'Ecosse, l'Angleterre que le reste de l'Europe. Car après la mort de François II, Marie a vécu le drame de retourner dans une Ecosse qu'elle ne connaissait pas et qu'il l'a rejetée, étant finalement déposée, emprisonnée et plus tard exécutée par sa cousine, la reine Elizabeth d'Angleterre. En France, c'est l'ascension des frères de François II; Charles IX et Henri III qui connaîtront chacun à leur manière une fin tout aussi pathétique, prient par le tourment des guerres de religion en France et marquant la fin de la dynastie des Valois. Pourtant, François et Marie s'aimaient et avaient grandi ensemble, si le doute était porté sur la consommation de l'union et la capacité de l'époux à pouvoir procréer, on pourrait espérer qu'une grossesse survienne. Et c'est ce qu'ils ont cru au cours de l'année 1560 , lorsque les symptômes suggéraient qu'elle était en train d'incuber une grossesse, mais après plusieurs mois, elle comprit que ce n'était rien.
Et si la reine Mary était réellement tombée enceinte ? Quel serait le sort de la France et de l'Ecosse si un roi Valois-Stuart était né et avait régné ?
Le fils du Lys et du Chardon[]
Le 12 septembre 1560, au château de Fontainebleau, Marie Stuart, reine d'Écosse et de France, accouche d'un enfant. Plus tôt dans l'année, la reine Marie avait donné des signes de grossesses prometteuses et en mai, elle a été officiellement déclarée enceinte. Le nouveau-né est pour le plus grand bonheur du couple royal, un garçon. Le roi François II, âgé de 16 ans, avec sa femme, est ravi de voir son fils, cette homme perpétuellement pâle et maladif, sera décrit par la postérité comme d'une « exceptionnelle vigueur » lors de cette évenement. Le 19 octobre, le baptême du prince a lieu à la chapelle des Trinitaires où le roi a lui-même été baptisé. C'est au cours de cette cérémonie qu'il reçut son nom, François Jacques (gla: Frances Seumas) ainsi que ses titres de Dauphin de France et Duc de Rothesay.
Après ses deux épreuves, l'enfant sera remis aux nourrices et élevé avec grand soin au château de Blois sous la protection de la garde écossaise, corps militaire d'élite et troupe personnel du roi. François Jacques vivra son enfance aux côtés de ses oncles et tantes, enfants eux aussi — Charles Maximilien duc d'Orléans; Alexandre Édouard duc d'Angoulême, Marguerite et Hercule, âgés respectivement de 10, 9, 7 et 5 ans.

Mort de François II
La naissance du Dauphin avait alors donné signe d'un renforcement de l'autorité du roi et de sa personne, mais il n'en fut vite rien. Le 16 novembre, François II part à la chasse d'Orléans et prend froid, se plaignant de maux de tête. Cette crise annonce une grave détérioration de l'état de santé du souverain. La reine et fait alors tout pour le maintenir en vie. Mais des disputes éclatent entre Marie et sa belle-mère sur la direction des soins, laissant François dans l'agonie. Le 5 décembre 1560, le roi meurt d'un abcès cérébral.
La Régence[]
Le royaume de France, plus puissant pays d'Europe occidentale, à pour souverain un nourisson agée de 2 mois et 23 jours — François III devient ainsi le deuxième plus jeune roi à monter sur trone après Jean Ier le Posthume — donc une régence s'impose, qui s'annonce longue et surtout laborieuse dés ses débuts. Marie Stuart est désigné à peine 18 ans comme régente, alors que sa qualité de souveraine étrangère lui aurait fermé les portes d'une telle charge, la reine est considéré comme française par l'éducation qu'elle reçu depuis son enfance à la cour de France mais surtout elle doit son poste à sa totale inexpérience politique. Au sein du conseil royal, qui gouverna le royaume durant la maladie de François II, des forces antagonistes se sont positionnés pour apporter une unanime mais contradictoire soutient à Marie — deux partis s'affrontent, d'un coté les partisans catholiques « ultras », dirigé par le duc François de Guise et de l'autre les « modérés » dirigé par la reine Catherine de Médicis. Ces deux camps se disputent sur la politique à suivre par rapport aux protestants français, dit « huguenots », qui bien que représentant environs 10 % de la population française au milieu du XVIème siècle, avec une présence accrue dans l'aristocratie, notamment la plus haute, subissant des persécutions qui se sont accrue sous les règnes d'Henri II et de son fils.
Le duc de Guise et le cardinal de Lorraine, son frère, dirigèrent la politique de François II, axée sur la répréssion de « l'hérésie » mais ces princes lorrains sont perçus comme de mauvais conseillés « étrangers » par une partie de l'aristocratie « réformés » et tenterent même d'enlever le roi en mars 1560 à Amboise mais échouèrent. La réaction des Guises fut sanglante et provoqua l'effroi des huguenots, et des catholiques qui jugerent la répréssion inéfficace, avec à leurs tête la reine Catherine, pourtant à l'origine favorable aux lorrains. L'ascension de François III rabat les cartes, et la Médicis entend en profité en s'alliant avec le prince Antoine de Bourbon, seul concurent à la régence et proche de la réforme, afin d'imposer sa politique contre les Guises, qui se mettent en retrait du pouvoir tout en comptant influencer Marie Stuart, de par leurs qualité d'oncles de la reine.
comtesse d'Auvergne[1]
Catherine de Médicis a pour soutien les « Grands » aristocrates, et surtout le chancelier Michel de L'Hospital, partisan d'une paix entre les confessions, mais la position de la régente même était incertaine à cause des dissenssions personnelles mutuelles. L'objectif de la reine-douairière est la réconciliaiton religieuse, qui passe par la tolérance civile — les états-généraux reunis à Orléans puis Pontoise durant la première moitié de 1561 voit néanmoins jaillir les discordes qui traversent le royaume, tandis qu'au sein de la cour le duc de Guise forme un « triumvirat catholique » avec le connétable de Montmorency et le maréchal de Saint-André. Les dissensions dogmatiques semblent trop profondes, et ce malgrés la tenue d'une conférence à Poissy en septembre-octobre 1561 entre le clergé catholique et les ministres du culte protestant. Médicis et L'Hospital comptent alors s'appuyer sur les travaux du concile oecuménique de Trente, tout en temporisant avec la proclamation de l'édit de tolérance de Saint-Germain, le 17 janvier 1562, qui autorise le culte réformé. Malheureusement, les provinces du royaume sont déjà touchés par des exactions sanglante entre huguenots et catholiques, prélude aux épisodes de violence plus importants qui vont toucher l'ensemble de la France.
La guerre de Condé[]

Louis de Bourbon, prince de Condé — chef des protestants français
L'explosion de violence démarre avec le massacre de Wassy, en Champagne, le 1er mars 1562, où 70 protestants sont massacrés par des soldats du duc de Guise, alors que celui-ci était en route pour Paris. Il est acceuilli en héros dans la capitale, qui salut son initiative contre les hérétiques qui n'auraient pas respectés les clauses de l'édit de tolérance et rapidement la reine Marie Stuart se range du coté de son oncle, au grand désarroi de Catherine de Médicis. La réaction protestante ne se fait pas attendre; des insurections éclates en Gascogne, Languedoc, Aquitaine, Dauphiné et des villes comme Tours, Rouen, Blois et Montpellier sont prises — Louis de Condé, frère protestant du roi de Navarre, prend la tête de la révolte en avril contre le triumvirat désormais au pouvoir. Durant tout le printemps et l'été, des affrontements civiles ont lieu; à Toulouse comme Lyon des pillages comme des massacres entre huguenots et catholiques se produisent alors que le pouvoir royal peine à se réorganiser.
Les premières batailles rangées ont lieu dans le sud-ouest, où les royalistes, dirigé par le maréchal de Monluc, battent les huguenots avec l'aide des espagnoles à Vergt, le 9 octobre, bien qu'une partie des défait rejoigne Condé à Orléans. Parrallèlement, l'armée royale, forte de 30 000 hommes, assiège Rouen et prend la ville de 26 octobre — Antoine de Bourbon, rallié au parti cahtolique et lieutnenant-général du royaume est tué pendant le siège. Cette victoire du triumvirat oblige Louis de Condé à prendre l'offensive en menaçant de prendre Paris mais royalistes et rebelles se recontrent plus à l'ouest à Dreux, le 19 decembre. La bataille est meutrière, le maréchal de Saint-André y est tué et le duc de Montmorency capturé ainsi que le prince de Condé, tandis que le duc de Guise sort vainqueur de l'affrontement et seul au pouvoir. La guerre ne s'arrête pas pour autant, et Orléans reste la seule place forte encore aux mains des protestants et défendue par le seingeur François de Coligny d'Andelot, neveu du connétable.

Siège d'Orléans
Le 5 février 1563, le siège est posé devant la ville après plusieurs mois de négociations de trêve, Lorraine désir mené la guerre jusqu'à la destruction de toutes les armées protestantes. Manquant d'artilleries lourdes, le duc de Guise en est pas moins en commandant énergique, parvenant à prendre d'assaut les défenses de la cité qui tombent une à une et petit à petit les royalistes sont renforcés par l'arrivé d'engins de siège. L'assaut général est lancé le 21 février, et Orléans tombe après de violents affrontements — le duc de Guise fit l'objet d'une tentative d'assassinat quelques jours avant, par un huguenot, mais fut sauvé par un noble écossais de sa garde.
Avec la chute d'Orléans, les protestants sont dépourvues de places fortes contre l'armée royale et Louis de Condé déclare sa soumission à la reine Marie Stuart, qui publie, le 19 mars, l'édit de pacification d'Amboise — le texte revient sur les dispositions des précédants édits de tolérances prient depuis la conjuration d'Amboise de 1560, en interdisant le culte protestant dans le royaume et condamnant à de fortes amendes ou l'éxil ses membres bien que les seigneurs soit autorisé à le suivre dans un cadre familliale. Le 24 mars 1563, Louis de Condé, après un la tenue d'un lit de justice à Paris ou il fut jugé, est éxécuté à Vincennes pour motifs de sédittion et de collusion ouverte avec une puissance étrangère — le prince avait ratifié un traité d'alliance avec le reine Élisabeth d'Angleterre à Hampton Court, en septembre 1562.
La paix d'Amboise[]
François de Guise sort grand vainqueur de cette première guerre de religion — il retrouve son titre de lieutenant général du royaume, précédement attribué au roi de Navarre, et dirige de facto les affaires du royaume avec la confiance de la régente, tout en maintenant le chancelier l'Hospital dans le conseil royal et intégrant la reine Catherine dans le « triumvirat » . Le chef catholique cherche à renforcer l'unité du royaume et entend faire appliquer l'édit de pacification, notamment dans des provinces qui échappent encore à l'autorité royale — en juillet 1593, le duc reprend le port Havre que les huguenots avaient livré aux Anglais, et qu'ils refusaient de rendre sans la cession de Calais. La mort de Condé à pour conséquence de transférer la direction du parti huguenot à l'amiral Gaspard II de Coligny, neuveu d'Anne de Montmorency, ce qui fait craindre à Guise qu'on lui porte préjudice de l'éxécution d'un prince de sang royal, qui décide d'autoriser le retour de l'amiral en France au début de l'année 1564 — il avait été alors forcé de s'éxiler à Londres —, mais il l'assigne à résidence dans les possessions revermontaises[2] de son frère, le seigneur d'Andelot.

Entrevue entre la reine Catherine, le duc de Guise et le duc d'Albe à Bayonne
Le 24 janvier, la cour quitte Paris pour entreprendre à un voyage à travers toute la France — initiative du duc de Guise, elle rencontre l'approbation de la reine Marie Stuart, et surtout de Catherine de Médicis. Les objectifs sont multiples: restaurer l'autorité en montrant au royaume la régente et le petit roi et les princes; soumettre les protestants et faire appliquer l'édit de paix; rencontrer les souverains catholiques étrangers. Débuttant par la Champagne, la régente et sa cour traverse par la Bourgogne, le Lyonnais, le Dauphiné, le Languedoc, la Guyenne, le Poitou, la Bretagne, le Bourbonnais et l'Auvergne, pour atteindre Paris deux ans après, en mai 1566.
De nombreuses villes ont servis de lieu de séjours à François III, où des édits locaux furent promulguer afin de renforcer l'édit national et des rencontres diplomatiques d'importances furent organisés — à Bar-le-duc, en mai 1564, la cour assiste au baptême du fils ainé du duc Charles III de Lorraine; à Lyon, en juin, le conseil dine avec le duc et la duchesse de Savoie; à Avignon, en septembre, le cardinal Alexandre Farnèse acceuille Marie Stuart; et à Bayonnne, en juin 1565, Guise, Médicis et Stuart ont une entrevue avec Alvare de Tolède, représentant du roi Philippe II d'Espagne. Cette rencontre est perçue comme un raprochement entre la France et l'Espagne contre les huguenots qui manifestent leurs inquiétudes à la régente, par un accueil hostile à la Rochelle. La dernière étape du « Grand tour de France », est à Moulins, où le duc de Guise embrasse l'amiral de Coligny en signe d'appaisement devant la reine Marie. Le périple semble avoir apporté ses fruits, car un grand loyalisme s'est manifesté envers la régente et le roi, d'autant que le duc n'as pas cherché à trop s'exposer, notamment lors de la traversé du sud-ouest protestant où la paix est très fragile et l'application des édits est assez difficile.
Les luttes à la cour[]
La cour apparait auprès des Français unifié dérrière Marie Stuart, qui gagne en confiance et en expérience, developpant notamment un goût particulier pour les voyages et l'équitation. L'équilibre du « triumvirat » se modifie avec l'entré dans le conseil royal des ducs d'Orléans et d'Angoulême en 1565-1566, renforçant le poids de la reine Catherine tout en se raprochant d'Anne de Montmorency, ce qui risque de mettre en minorité François de Guise. La vielle rivalité entre le grand maître[3] et le connétable, qui s'était calmé le temps de la guerre, rejaillit et oblige le prince lorrain à déssérer sa surveillance sur les Coligny, afin de conserver une entente avec son alter-ego. Un acteur extérieur vas venir exercer une préssion encore plus forte sur les Guise, à savoir David Rizzio — ambitieux courtisan piémontais, ses talents musicaux lui ont permis de se rapprocher de la Reine et devenir, pendant le tour du royaume, le secrétaire particulier de Marie Stuart.
Durant la tour du royaume, Rizzio s'est publiquement montré aux cotés de la régente et l'ont soupçonnais que le courtisan est été placé par Catherine de Médicis, étant donnés que tout les deux sont italiens. Les conseils du piemontais ont prouvés le contraire, étant donné qu'il essayé d'appuyer un cours pro-catholique et même pro-impérial, se raprochant de l'Espagne en échangeant avec l'ambassadeur de Philippe II quelques temps après l'entrevue de Bayonne ainsi qu'avec le nonce du Pape.
Le duc de Guise craint de perdre l'accès à la Reine, dernier élément d'influence qu'il a pour exercer sa politique. L'arrivisme du Rizzio vas néanmoins maintenir François de Lorraine au pouvoir, car l'acsension de l'italien à de hauts privilèges vas créer une jalousie générale dans la cour — Marie Stuart fait éléver son secrétaire au titre de maréchal de France sur la base d'hypothétiques fait d'armes et l'annobli au rang de marquis[4]. Une cabale général se développe contre Rizzio, des pamphlets sont diffusés dans la cour et dans Paris pour dénoncer l'emprise du « maréchal chantant » sur la régence.
Le meurtre de David Rizzio[]
La contre attaque de Rizzio ne se fait pas attendre et lorsque la Reine se réinstalle dans à Fontainebleau, à la fin mai 1566, le maréchal pousse Marie Stuart à retirer la charge de lieutenant général au duc de Guise, début d'une disgrâce qui amenerais le prince lorrain à l'éxil. La manoeuvre s'ébruite dans la cour et la cabale contre le piémontais se transforme vite en une conjuration. Le 9 juillet, une troupe de gentilshommes pénètrent les appartements de la reine Marie, en éxigeant que leurs soient remis le maréchal alors présent mais le refus clair de la souveraine et la lacheté de Rizzio poussent les conjurés à tuer leurs cible sur place de 56 coups de couteaux, avant de fuir, en enterrant le corps aux pieds du château.

Assassinat du maréchal Rizzio
L'évènement choque car la reine fut témoin du meurtre, voir menacé par les assassins et tout de suite Marie Stuart accuse son oncle d'avoir organisé le complot contre le maréchal, ce que François de Guise nie en bloc bien qu'il se réjouisse de la disparition de Rizzio. La disgrâce est complête pour le duc, sa charge de lieutenant général lui est bien retiré et il s'éxil dans ses possessions, laissant Anne de Montmorency et Catherine de Médicis diriger le royaume. L'affaire est porté devant le parlement de Paris, qui, après enquête, innocente le duc de Guise des accusations portés contre lui, mais son honneur entaché et la rancoeur de la reine lui ferme tout possible retour à la cour tandis que les Coligny et autre chefs protesants sont admis en son sein.
Le retour des conflits[]
Les affrontements dans le sud-ouest[]
Notes[]
- ↑ A la mort de François II, Catherine de Médicis ne jouit plus du titre de reine-mère transféré à Marie Stuart. Elle obtient en compensation le titre comtal, qu'elle avait apporté en douaire à Henri II en sa qualité de dernière descendante de la maison de La Tour d'Auvergne.
- ↑ Le Revermont correspond aujourd'hui aux départements de l'Ain et du Jura
- ↑ Une des grandes offices de la couronne qui détient François de Lorraine depuis 1559, et donnant un pouvoir de police sur la cour et agit en sorte de « ministre de l'intérieur »
- ↑ David Rizzio descend d'une noblesse ancienne des di San Paolo e Solbrito, lui permettant d'obtenir ces cadeaux.