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La Confédération islamique arabe est un régime politique qui unifie tous les pays arabes sous une structure fédérale, poursuivant l'héritage de la Confédération populaire socialiste arabe de Mouammar Kadhafi en 1995. Proclamée en 2013, cette confédération est conçue pour renforcer la coopération entre les États membres, tout en intégrant des valeurs islamiques dans sa gouvernance. Dans un contexte de bouleversements politiques et de tensions croissantes, elle incarne une tentative de créer une entité politique cohérente face aux défis régionaux. Cependant, son existence soulève des questions sur la centralisation du pouvoir et les relations entre les nations arabes, souvent marquées par des rivalités historiques. La Confédération islamique arabe entre dans une phase de désintégration à partir des années 2020, révélant les difficultés à maintenir cette unité face aux réalités complexes du monde arabe.

Géographie et Divisions Administratives[]

Géographie et Divisions Administratives de la Confédération populaire socialiste arabe[]

La Confédération populaire socialiste arabe, qui a existé de 1995 à 2020, regroupait plusieurs pays du monde arabe, chacun ayant ses propres caractéristiques géographiques. Par exemple, l'Algérie, avec ses 2,38 millions de km², est le plus grand pays d'Afrique, dominé par les montagnes de l'Atlas et le vaste désert du Sahara. La Libye, d'une superficie d'environ 1,76 million de km², est marquée par le désert du Sahara et les chaînes montagneuses de l'Akhdar. Le Soudan, avec ses 1,86 million de km², présente un relief varié avec les montagnes du Nuba et la plaine fertile du Nil, tandis que l'Égypte, s'étendant sur environ 1 million de km², est principalement dominée par la vallée du Nil et des chaînes montagneuses dans le désert oriental.

Les pays comme la Syrie et la Jordanie apportent également des éléments distinctifs. La Syrie, d'environ 185 000 km², présente un relief de montagnes et de plaines fertiles, tandis que la Jordanie, avec 89 000 km², est caractérisée par des montagnes à l'est et la vallée du Jourdain. La Tunisie, avec ses 163 000 km², est un mélange de montagnes et de plaines côtières, avec un climat méditerranéen au nord. Chacun de ces pays, avec des populations variées allant de 7 millions en Libye à près de 100 millions en Égypte, était organisé en plusieurs États fédéraux. Cette structure comprenait des provinces telles que la Province de Tripoli (Libye), la Province de Tunis (Tunisie) et la Province du Nil (Égypte), tout en maintenant une certaine autonomie sous un gouvernement central basé à Tripoli.

Géographie et Divisions Administratives de la Confédération islamique arabe[]

Carte de la Confederation

Carte de la Confédération

La Confédération islamique arabe, proclamée en 2013 sous le régime d'Abdel Fattah al-Sissi, incluait également des États aux géographies distinctes. L'Arabie Saoudite, avec environ 2,15 millions de km², est majoritairement désertique, avec le désert d'Arabie et des montagnes comme celles de l'Asir. Les Émirats Arabes Unis, d'une superficie de 83 600 km², combinent des paysages de plaines côtières et de déserts, tandis que le Qatar, beaucoup plus petit à 11 600 km², est principalement désertique avec quelques collines. Le Koweït, avec ses 17 800 km², et le Yémen, s'étendant sur 527 968 km², présentent également des paysages variés, allant de plaines désertiques à des montagnes dans le sud.

La Somalie, avec 637 657 km², offre un paysage de plaines côtières et de montagnes, tandis que son climat semi-aride lui confère des défis uniques. La géographie de ces pays a une influence directe sur leur culture et leur dynamique politique. La Confédération islamique arabe était structurée en plusieurs États fédéraux, chacun avec ses propres administrations locales, tout en centralisant certaines décisions à Tripoli. Ces États comprenaient l'État de la Péninsule Arabique, regroupant l'Arabie Saoudite, le Koweït, le Qatar et les Émirats, ainsi que l'État de l'Afrique de l'Est, comprenant la Somalie et Djibouti, et l'État du Levant, englobant la Syrie, la Jordanie et le Liban.

En résumé, ces deux confédérations ont cherché à unir des pays aux géographies variées, allant des montagnes aux déserts, mais ont fait face à des défis de gouvernance et de cohésion, influencés par leurs caractéristiques géographiques distinctes.

Histoire[]

Formation de la Confédération populaire socialiste arabe[]

Contexte historique et les premières tentatives d’unité arabe

Nasser in 1969

Nasser, dirigeant de la République arabe unie

Flag of the Arab League.svg

Drapeau de la Ligue arabe

Avant l'ascension de Kadhafi, les idéaux du panarabisme avaient été explorés avec la République arabe unie créée par Nasser en 1958, unissant l’Égypte et la Syrie. Cette union, bien que de courte durée, a inspiré d'autres mouvements. En 1965, la Ligue arabe est fondée pour promouvoir la solidarité entre les nations arabes, mais elle se heurte rapidement aux rivalités internes et aux intérêts nationaux divergents.

L'ascension de Kadhafi et la création de la Confédération

Kadhafi

Mouammar Kadhafi, dirigeant de la Libye

Dans les années 1970, Kadhafi vise à réaliser l'unité arabe par la Confédération populaire socialiste arabe. En utilisant une combinaison de diplomatie, de guerres, et d'annexions, il s'emploie à unifier plusieurs nations sous son leadership.

Modalités d’intégration des pays dans la Confédération

  1. Algérie :
    • Accords d'union : Après des négociations soutenues, l’Algérie rejoint la confédération en échange de promesses de soutien économique et militaire. Kadhafi utilise des pressions diplomatiques pour garantir son adhésion.
  2. Bahreïn :
    • Annexion par la force : Kadhafi tente d'annexer Bahreïn en 1990, soutenant des mouvements insurrectionnels, menant à une intégration sous la menace d'une intervention militaire.
  3. Djibouti :
    • Intégration rapide : Par le biais d’un soutien militaire et économique, Djibouti est intégré à la confédération, avec des promesses de développement en échange de son allégeance.
  4. Égypte :
    • Accord stratégique : L'Égypte, sous un gouvernement favorable au panarabisme, est intégrée grâce à des accords qui garantissent une certaine autonomie tout en soutenant des objectifs communs.
  5. Irak :
    • Conflit et annexions : Kadhafi soutient des factions anti-Saddam Hussein et envahit l'Irak en 1991, l'amenant à rejoindre la confédération après un coup d’État militaire.
  6. Jordanie :
    • Pression militaire : Après une guerre civile, Kadhafi envoie des troupes pour stabiliser la Jordanie, intégrant le pays par la force tout en promettant des investissements.
  7. Koweït :
    • Annexion de force : En 1990, Kadhafi envahit le Koweït pour l’intégrer, mais doit faire face à une coalition internationale qui intervient, provoquant des tensions persistantes.
  8. Liban :
    • Soutien aux factions : Kadhafi soutient des groupes libanais durant la guerre civile, ce qui lui permet d'exercer une influence et d'intégrer le Liban dans la confédération.
  9. Mauritanie :
    • Accords de coopération : Kadhafi promet une aide économique et militaire, intégrant la Mauritanie sous la pression d'accords favorables à la Libye.
  10. Maroc :
    • Conflit et alliance : Kadhafi tente une annexion en 1993, mais finit par forger un accord d’union sous la menace militaire, promettant des ressources économiques.
  11. Oman :
    • Révoltes soutenues : Kadhafi soutient des révoltes au Sultanat d'Oman, ce qui conduit à une intégration forcée dans la confédération.
  12. Palestine :
    • Soutien inconditionnel : Kadhafi, fervent défenseur de la cause palestinienne, intègre la Palestine par des promesses de soutien militaire et économique.
  13. Qatar :
    • Menaces d’intervention : Sous la pression d’une intervention libyenne, le Qatar est contraint de rejoindre la confédération, avec des promesses de protection.
  14. Arabie Saoudite :
    • Confrontation et intégration : En exploitant les rivalités internes et en menaçant de guerre, Kadhafi parvient à intégrer l’Arabie Saoudite dans la confédération.
  15. Somalie :
    • Soutien aux groupes rebelles : Kadhafi soutient des factions rebelles en Somalie, ce qui conduit à l’intégration du pays par la force.
  16. Soudan :
    • Accords de coopération : Kadhafi soutient des factions pro-libyennes, intégrant le Soudan après des promesses de ressources et de soutien.
  17. Syrie :
    • Suspension en 2011 : Bien que la Syrie rejoigne la confédération, elle est suspendue en 2011 à cause de la guerre civile qui l’affaiblit.
  18. Tunisie :
    • Soutien révolutionnaire : Kadhafi soutient des révoltes contre le régime tunisien, menant à une intégration sous des conditions favorables à la Libye.
  19. Émirats Arabes Unis :
    • Pressions économiques : Les Émirats, d'abord réticents, finissent par rejoindre la confédération après des menaces de sanctions économiques.
  20. Yémen :
    • Unification par la force : Kadhafi soutient le Yémen du Nord, l'amenant à rejoindre la confédération après une guerre civile intense.

Proclamation et idéologie de la Confédération populaire socialiste arabe[]

Drapeau de la CPSA

Drapeau de la Confédération populaire socialiste arabe

En 1995, la Confédération populaire socialiste arabe est officiellement proclamée, unissant ces nations sous un gouvernement centralisé. L’idéologie repose sur le socialisme, la justice sociale, et l’égalité économique. Kadhafi établit un contrôle rigoureux, chaque pays membre devant se plier aux décisions de Tripoli.

Conflits armés : Guerre contre Israël et l'Iran

Guerre contre Israël

Raisons : La confédération vise à lutter contre l'occupation israélienne et à soutenir la cause palestinienne.

Conflits majeurs :

  • Guerre du Liban (1982) : Kadhafi soutient l'OLP et d'autres factions, avec des batailles cruciales à Beyrouth.
  • Opération Bouclier (1985) : La Libye mène des frappes aériennes contre Israël, mais subit de lourdes pertes.

Résultats : Bien que ces efforts unissent temporairement certains pays, ils n'aboutissent pas à des succès durables.

Guerre contre l'Iran

Raisons : Kadhafi voit l'Iran comme une menace à la stabilité régionale.

Conflits majeurs :

  • Guerre de 1992-1995 : Tensions militaires culminant en batailles autour des frontières irakiennes, avec des frappes aériennes libyennes ciblant des installations iraniennes.

Résultats : Les conflits sont coûteux et drainent les ressources, sans succès significatif contre l'Iran.

Le régime d'Abdel Fattah al-Sissi[]

À la mort de Kadhafi en 2011, des révoltes éclatent dans plusieurs pays membres. Abdel Fattah al-Sissi émerge comme le nouveau leader, cherchant à maintenir l'ordre par des méthodes autoritaires. En 2013, il proclame la Confédération islamique arabe, tout en conservant une forte centralisation du pouvoir.

Régime fédéral autoritaire

Al-Sissi établit un régime où chaque État conserve une certaine autonomie, mais le pouvoir décisionnel reste concentré à Tripoli. Son gouvernement impose des restrictions sévères sur les libertés individuelles et réprime les mouvements d’opposition, tout en promouvant une idéologie islamique modérée en opposition à l'extrémisme.

Conflit contre l'État islamique

Flag of the Islamic State of Iraq and the Levant2.svg

Drapeau de l'Etat islamique

La guerre fanatique entre la Confédération islamique et l'État islamique éclate au début des années 2010. Les zones de conflit incluent :

  • Irak : Violents affrontements à Mossoul et Falloujah, où les forces de la confédération tentent de reprendre le contrôle sur les régions tenues par Daesh.
  • Syrie : Combats intenses autour de Raqqa, avec des pertes humaines importantes des deux côtés.
  • Libye : Des combats à Benghazi et Syrte, où les forces loyalistes tentent de reprendre les territoires sous contrôle de Daesh.

Dislocation de la Confédération islamique arabe[]

À partir de 2020, la Confédération populaire socialiste arabe entre dans une phase de désintégration marquée par des révolutions et des conflits internes. Les raisons de ce désenchantement sont multiples, mais la centralisation du pouvoir et l'autoritarisme croissant sous le régime de Kadhafi suscitent un mécontentement général.

En Algérie, des manifestations massives éclatent dès 2020. Les citoyens, fatigués des restrictions politiques, forment des alliances avec des groupes nationalistes. Après une période de tensions qui culminent en 2021, l’Algérie parvient à déclarer son indépendance, marquant le début d’une série de révolutions dans la région.

Au Bahreïn, le mouvement de contestation émerge également en 2020. Les Bahreïnis réclament des réformes politiques et la fin de l'intégration forcée. La répression de ce mouvement par le gouvernement pousse le pays vers un soulèvement en 2021, qui aboutit à la proclamation de l'indépendance.

Djibouti subit des troubles similaires. En 2021, le mécontentement face à l'autoritarisme entraîne une guerre civile. Les factions locales, soutenues par des puissances extérieures, réussissent à obtenir leur indépendance en 2022, lorsque le pays se retire de la confédération.

L’Égypte, quant à elle, est le théâtre d’une révolution majeure en 2022. Les manifestations de masse, motivées par le désir de liberté et de démocratie, entraînent des affrontements avec les forces loyalistes. En 2023, l’Égypte annonce officiellement son retrait de la confédération, rétablissant son gouvernement autonome.

En Irak, les tensions ethniques et sectaires exacerbent les conflits internes. En 2021, la situation dégénère en une guerre civile qui divise le pays. Les luttes se poursuivent jusqu'en 2023, lorsque l’Irak déclare son indépendance.

La Jordanie, en proie à des mouvements de révolte en 2021, voit les citoyens s'opposer à l'autorité centrale. Après des mois de protestations et de violence, le pays se retire de la confédération en 2022, affirmant sa souveraineté.

Le Koweït, également touché par les troubles, connaît un soulèvement populaire en 2021. Après un conflit qui dure plusieurs mois, le Koweït obtient son indépendance en 2022.

Au Liban, la situation se dégrade rapidement en 2020 avec l’émergence de factions rivales. Les combats entre ces groupes s'intensifient, et en 2022, le Liban déclare son retrait de la confédération.

La Mauritanie, affectée par des mouvements de protestation en 2021, se retire en 2022 après une lutte pour l’autonomie. Des événements similaires se produisent au Maroc, où un soulèvement populaire en 2021 conduit à une déclaration d'indépendance en 2022.

Oman et Palestine suivent le même chemin, avec des révoltes et des déclarations d’indépendance respectivement en 2021 et 2022. Le Qatar, également, connaît une révolte populaire qui aboutit à son indépendance en 2022.

L’Arabie Saoudite voit émerger des mouvements de contestation en 2021, et le pays déclare son indépendance en 2023, renforçant sa position sur la scène régionale. La Somalie, confrontée à des luttes internes, se retire en 2022.

La situation au Soudan se détériore également, avec des mouvements de protestation qui conduisent à un retrait en 2022. La Syrie, en guerre civile depuis 2011, se désengage de la confédération en 2023, confirmant l'échec de l'unité arabe.

Enfin, la Tunisie connaît une révolution en 2022, qui se termine par une proclamation d’indépendance. Les Émirats Arabes Unis, après des soulèvements en 2021, se retirent également de la confédération.

Les conséquences de cette désintégration sont profondes. Chaque pays, désormais autonome, fait face à des défis importants, notamment la nécessité de redéfinir son identité nationale et de reconstruire ses institutions. La guerre civile généralisée entraîne des déplacements massifs de populations et des crises humanitaires dans de nombreuses régions.

Les grands événements de cette période incluent des révolutions, des guerres civiles et des déclarations d’indépendance. Ces luttes révèlent les tensions historiques et les aspirations nationales, tout en soulignant l’héritage complexe laissé par la centralisation du pouvoir à Tripoli. Les espoirs d’unité arabe, autrefois portés par des visions grandioses, se heurtent à la réalité des divisions profondes et des conflits incessants qui marquent cette période tumultueuse.