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Carte de l'Europe avant la WW1

Carte de l'Europe avant la Première Guerre mondiale

Au début du XXe siècle, l'Europe était marquée par des tensions croissantes, résultant d'un enchevêtrement complexe d'alliances politiques, de rivalités impérialistes et de nationalismes exacerbés. Les grandes puissances, telles que l'Allemagne, la France, le Royaume-Uni et la Russie, se livraient à une compétition féroce pour l'influence coloniale et militaire, exacerbant les rivalités. Les Balkans, région instable, devenaient un foyer de conflits, avec des aspirations nationales qui mettaient en péril la paix fragile. La course aux armements et les crises diplomatiques, comme celle de Sarajevo en 1914, précipitaient l'Europe vers une guerre mondiale, marquant la fin d'une époque de relative stabilité.

La Première Guerre Mondiale[]

1914 : Le Déclenchement de la Guerre[]

Événements clés[]

  • 28 juin : Assassinat de l'archiduc François-Ferdinand à Sarajevo.
  • 28 juillet : L’Autriche-Hongrie déclare la guerre à la Serbie.
  • 1er août : L'Allemagne déclare la guerre à la Russie.
  • 3 août : L'Allemagne déclare la guerre à la France.
  • 4 août : Invasion de la Belgique par l'Allemagne ; le Royaume-Uni déclare la guerre à l'Allemagne.
Carte de l'Europe après la WW1

Plan des Empires centraux pour un futur découpage de l'Europe, 1915

En ce début de guerre, la Triplice a des objectifs de guerre. Les empires centraux veulent étendre leurs frontières

Déroulé[]

Entrées en guerre[]

  • 4 août : Le Royaume-Uni entre en guerre.
  • 23 août : Le Japon déclare la guerre à l'Allemagne.
Bataille de la Marne

Photographie de la bataille de la Marne

Fronts et batailles[]

  • Front Occidental :
    • Bataille de Liège (5-16 août) : Résistance belge contre l'invasion allemande.
    • Bataille de la Marne (5-12 septembre) : Les Alliés stoppent l’avancée allemande vers Paris.
  • Front Oriental :
    • Bataille de Tannenberg (26-30 août) : Défaite décisive des Russes face aux Allemands.
  • Front Caucase :
    • Bataille de Sarıkamış (22 décembre - 15 janvier 1915) : Défaite ottomane contre les Russes.
  • Front Balkanique :
    • Occupation de la Serbie : Les forces austro-hongroises envahissent la Serbie, capturant Belgrade en décembre.
  • Colonies :
    • Bataille de Tsingtao (31 octobre - 7 novembre) : Les forces japonaises prennent la colonie allemande en Chine.

Situation mondiale[]

La guerre débute avec une forte mobilisation des puissances européennes. L'Allemagne et l'Autriche-Hongrie profitent de la désorganisation initiale de la Russie et de la France pour réaliser des avancées sur plusieurs fronts. Les Alliés, bien que désavantagés au départ, cherchent des moyens de coordination. La mobilisation mondiale s'intensifie, et les colonies commencent à être impliquées dans le conflit, alors que les puissances coloniales redoutent des révoltes locales.

La propagande allemande, visant à influencer l'opinion publique américaine, s'avère efficace pour maintenir les États-Unis en dehors du conflit. Des campagnes soulignant les souffrances des civils en Europe, ainsi que des accusations contre le Royaume-Uni concernant la guerre maritime, réussissent à créer un sentiment isolationniste puissant aux États-Unis.


1915 : Stabilisation des Fronts et Nouvelles Offensives[]

Événements clés[]

  • 22 avril : Première utilisation du gaz toxique par les Allemands à Ypres.
  • 1er mai : L'Italie rejoint la guerre aux côtés de la Triple Entente.
  • 23 mai : L'Italie déclare la guerre à l'Autriche-Hongrie.

Entrées en guerre[]

  • 1er mai : L'Italie entre en guerre contre les Puissances centrales.

Fronts et batailles[]

  • Front Occidental :
    • Bataille d'Ypres (22 avril - 25 mai) : Utilisation du gaz, les Alliés s'accrochent à leurs positions.
  • Front Oriental :
    • Bataille de Gorlice-Tarnów (mai - juin) : Offensive austro-allemande qui repousse les Russes.
  • Front Caucase :
    • Bataille de l'Erzeroum (janvier-février) : Victoire ottomane contre les Russes.
  • Front Balkanique :
    • Bataille de la Drina (août) : Offensive austro-hongroise et bulgare contre la Serbie, capturant presque toute la Serbie. Le pays est occupé.
  • Colonies :
    • Bataille de Kamerun (août) : Les troupes françaises et britanniques s'emparent des colonies allemandes en Afrique.
      Occupation de la Serbie

      Carte de l'occupation de la Serbie

Situation mondiale[]

Les combats deviennent de plus en plus meurtriers, avec une utilisation accrue des nouvelles technologies, comme le gaz. La situation économique se tend des deux côtés, avec une mobilisation massive des ressources et une pression sur les économies domestiques. L'Autriche-Hongrie, consciente des tensions internes, commence à mettre en place des mesures d'autonomie pour certaines régions, cherchant à apaiser les revendications nationalistes et à éviter l'implosion de l'Empire. La guerre s'étend aux colonies, où les forces britanniques et françaises commencent à affronter les troupes allemandes et ottomanes.


1916 : Une Année de Bilan Sanglant[]

Bataille de Verdun

Photographie de la bataille de Verdun

Événements clés[]

  • 21 février : Début de la Bataille de Verdun.
  • 1er juillet : Début de la Bataille de la Somme.

Entrées en guerre[]

  • 10 août : Le Portugal déclare la guerre aux Puissances centrales.

Fronts et batailles[]

  • Front Occidental :
    • Bataille de Verdun (21 février - 18 décembre) : Dévastation française, symbole de la résistance.
    • Bataille de la Somme (1er juillet - 18 novembre) : Des millions de pertes, aucune avancée décisive.
  • Front Oriental :
    • Bataille de Brusilov (juin - septembre) : Offensive russe réussie contre les Austro-Hongrois, mais les Allemands lancent une contre-offensive.
  • Front Caucase :
    • Bataille de Lake Van (mai-juin) : Les forces ottomanes subissent des pertes en tentant de reprendre des territoires aux Russes.
  • Front Balkanique :
    • Bataille de la Kolubara (novembre - décembre) : Victoire serbe décisive sur les Austro-Hongrois et Bulgares, permettant de récupérer quelques territoires perdus.

Situation mondiale[]

L'attrition sur le front occidental entraîne une crise morale des deux côtés, alors que les pertes s'accumulent. Les puissances centrales commencent à gagner économiquement, consolidant leur position grâce à des ressources obtenues sur les territoires conquis. L'Autriche-Hongrie, pour éviter une implosion, met en œuvre des politiques d'autonomie dans certaines régions, notamment en Galicie et en Hongrie, pour apaiser les tensions nationalistes. La guerre s'étend aux colonies, tandis que les fronts s'enlisent, et la guerre des tranchées devient la norme.


Révolution russe

Photographie de Lénine haranguant la foule

1917 : La Révolution Russe et les Nouvelles Tactiques[]

Événements clés[]

  • 8 mars : Révolution de Février en Russie.
  • 7 novembre : Révolution d’Octobre, les bolcheviks prennent le pouvoir.

Entrées en guerre[]

  • Aucune nouvelle entrée significative. Les États-Unis restent en dehors du conflit grâce à la propagande allemande efficace.

Fronts et batailles[]

  • Front Occidental :
    • Bataille de Passchendaele (juillet - novembre) : Offensive alliée marquée par de lourdes pertes.
  • Front Oriental :
    • Bataille de Riga (septembre) : Les Allemands prennent Riga, consolidant leur position sur le front oriental.
  • Front Caucase :
    • Bataille de Kars (octobre) : Les Ottomans remportent une victoire décisive sur les Russes.
  • Front Balkanique :
    • Bataille de la Cerna (printemps) : Les forces austro-hongroises attaquent les positions serbes dans l'Est du Monténégro et au Nord de l'Albanie.

Situation mondiale[]

L'entrée en guerre des États-Unis est évitée grâce à une propagande allemande efficace qui dépeint le Royaume-Uni comme le principal agresseur. La Révolution russe a des répercussions majeures, entraînant le retrait de la Russie du conflit avec le traité de Brest-Litovsk. Les Puissances centrales cherchent à exploiter cette situation pour renforcer leurs positions. L'Autriche-Hongrie, tout en maintenant une politique d'autonomie pour certaines régions, commence à craindre des répercussions de la révolution sur ses propres minorités, en particulier en Hongrie et en Croatie.


1918 : La Victoire de la Triple Alliance[]

Événements clés[]

  • 3 mars : Signature du traité de Brest-Litovsk entre les bolcheviks et les Puissances centrales.
  • 14 juillet : Prise de Paris par les forces allemandes.

Entrées en guerre[]

  • Aucune nouvelle entrée significative.

Fronts et batailles[]

  • Front Occidental :
    • Offensive Ludendorff (mars - juillet) : Avancées allemandes majeures sur le front occidental, culminant avec la prise de Paris.
  • Front Oriental :
    • Bataille de Zborov (juin) : Les forces austro-hongroises et allemandes s'imposent, consolidant leurs gains en Ukraine.
  • Front Caucase :
    • Bataille de Batoum (avril) : Les Ottomans s'emparent de la ville stratégique sur la mer Noire.
  • Front Balkanique :
    • Offensive austro-hongroise en Serbie (juillet) : Les forces austro-hongroises et bulgares envahissent totalement l'Albanie où s'étaient réfugiés les soldats serbes.

Situation mondiale[]

Traité de Berlin

Photographie du traité de Berlin, 1918

La victoire des puissances centrales est confirmée par des succès sur tous les fronts. La consolidation de territoires en Europe de l'Est grâce au traité de Brest-Litovsk permet à l'Allemagne d'asseoir sa domination. La France demande l'armistice le 15 août 1918 après la prise de Paris et le signent le 17. Les puissances centrales, maintenant en position de force, réorganisent les frontières européennes et les vaincus signent le traité de Berlin, le 14 décembre 1918.

Le Traité de Berlin[]

Le Traité de Berlin, signé le 14 décembre 1918, marque la fin officielle de la Première Guerre mondiale et redéfinit les frontières de l'Europe et des territoires adjacents. Ce traité résulte des négociations entre les puissances centrales, notamment l'Allemagne, l'Autriche-Hongrie, la Bulgarie et l'Empire ottoman, qui ont remporté le conflit face à la Triple Entente.

Concernant les territoires allemands, le traité stipule l'annexion d'une partie des Vosges, de Meurthe-et-Moselle, des Ardennes et de la Meuse, consolidant ainsi la position de l'Allemagne en France. De plus, la Belgique, désormais un État satellite du Reich, obtient le Pas-de-Calais, le Nord et une partie de l'Aisne, renforçant son emprise dans le Nord de la France.

Carte de l'Europe après le traité de Berlin

Carte de l'Europe après le traité de Berlin

Pour l'Autriche-Hongrie, le traité prévoit plusieurs annexions territoriales. L'Empire acquiert le Frioul-Vénétie-Julienne, renforçant sa position sur la côte adriatique. En Roumanie, l'Autriche-Hongrie s'empare des régions de Neamț, Suceava, Dorohoi et Botoșani au Nord-Ouest, et annexent Mehedinți et Gorj au Sud-Ouest. En Serbie du Nord, l'Empire annexe Podrinje, Valjevo, Belgrade, Smederevo, Požarevac, Krajina, une partie de Užice, Rudnik, Kragujevac, Morava et Timok. L'Autriche-Hongrie consolide également son emprise sur la région en annexant l'Est du Monténégro et la région de Banjani.

La Bulgarie, quant à elle, voit ses ambitions territoriales récompensées. Elle obtient la Macédoine serbe, notamment les régions de Štip, Kavadarci, Skoplje, ainsi qu'une partie de Bitola et de Kumanovo, renforçant sa position dans la région. En outre, la Bulgarie annexe l'Est de la Macédoine grecque, consolidant encore davantage son emprise dans cette région stratégique.

L'Empire ottoman s'empare également de nouveaux territoires grâce au traité. Il récupère Chypre, une île stratégique autrefois britannique dans la mer Méditerranée, et annexe l'Arménie russe, étendant ainsi son influence vers le Nord-Est. De plus, le Protectorat d'Aden britannique est rattaché à l'Empire ottoman, renforçant sa présence dans la péninsule Arabique.

Kaiser Wilhelm II of Germany - 1902

Le Kaiser Guillaume II, grand gagnant de la Première Guerre mondiale

Sur le plan colonial, le Nigeria britannique devient allemand, consolidant l'emprise allemande en Afrique de l'Ouest. Le territoire britannique de Papouasie est rattaché à la Nouvelle-Guinée allemande, élargissant ainsi les possessions allemandes dans le Pacifique. Le Maroc français devient allemand, renforçant l'emprise de l'Allemagne en Afrique du Nord et consolidant ses ressources coloniales. Cette acquisition permet à l'Allemagne d'élargir son influence dans la région méditerranéenne.

Le traité aboutit également à la création de plusieurs nouveaux États. Le Royaume de Pologne est établi en tant qu'État satellite du Reich, englobant des territoires pris à la Russie. La République populaire de Biélorussie devient également un État satellite, tout comme le Duché balte uni, qui comprend la Lettonie et l'Estonie, et le Royaume de Lituanie. La République populaire d'Ukraine est également reconnue comme État satellite soutenu par l'Allemagne, résultant du traité de Brest-Litovsk.

Sur le plan économique, le traité impose des réparations aux États vaincus, comme la France, le Royaume-Uni et la Russie, qui doivent indemniser les puissances centrales. De plus, un système de contrôle économique est mis en place par l'Allemagne dans les territoires conquis pour garantir l'approvisionnement en ressources.

Enfin, le traité inclut des dispositions politiques qui encouragent les pays nouvellement créés et ceux annexés à établir des régimes autoritaires ou pro-allemands afin de maintenir l'ordre. Les puissances centrales s'engagent également à réprimer les mouvements nationalistes et révolutionnaires sur leurs territoires.

Le Traité de Berlin entraîne une réorganisation profonde de l'Europe. Les puissances centrales, en particulier l'Allemagne et l'Autriche-Hongrie, renforcent leur influence sur le continent, tandis que des tensions se cristallisent dans les régions annexées et nouvellement créées. Les aspirations nationalistes, bien que réprimées, continuent d'exister sous la surface, plantant les graines de futurs conflits.

Années 20 et petites guerres de territoire[]

Après la victoire des Puissances centrales dans la Première Guerre mondiale, l'Europe connaît un réagencement territorial complexe. L'Allemagne a solidifié son emprise sur l'Europe centrale et orientale, tandis que l'Empire austro-hongrois, bien que préservé, est confronté à des mouvements nationalistes internes croissants. La Russie soviétique, cherchant à étendre son influence, prend le contrôle de territoires à l'est de l'Ukraine, un pays satellite du Reich. Cela engendre des tensions avec l'Allemagne, qui redoute une poussée communiste à ses frontières. En parallèle, les révoltes en Ukraine et en Biélorussie, alimentées par le mécontentement local, sont réprimées avec l’aide allemande, mais la menace soviétique demeure persistante.

L'Empire ottoman s'effondre rapidement en 1921, entraînant des guerres d'indépendance dont la guerre d'indépendance turque. La Grèce en profite pour annexer les territoires européens turcs et la Ionie, tandis que le Royaume-Uni reprend Chypre et ses anciennes colonies. Le reste de l'Empire ottoman est divisé, avec la création de la République turque et du Royaume de Syrie.

Le Royaume-Uni, rongé par des difficultés économiques, ne peut empêcher l'indépendance de l'Irlande en 1922.


L'effondrement de l'Autriche-Hongrie et la Guerre du Désordre[]

Charles 1er

Charles 1er d'Autriche-Hongrie

Au sein de l'Empire austro-hongrois, bien que Charles Ier tente de moderniser le régime, ses réformes sont entravées par l'influence allemande. Les mouvements nationalistes en Bohême, Slovaquie, Slovénie et Croatie deviennent de plus en plus pressants. Pour apaiser les tensions, l'Autriche-Hongrie accorde une certaine autonomie à ses régions, mais cela ne suffit pas. Les problèmes économiques s'aggravent, menant à des grèves et des troubles sociaux.

En 1929, une série de crises économiques et une révolte à Prague et dans d'autres régions du pays déclenche une implosion de l’Empire austro-hongrois. Des États commencent à se former, comme la République de Bohême-Moravie et la République de Slovaquie. La Guerre du Désordre éclate entre les nouveaux États, chacun tentant de s’emparer de morceaux de l'ancien Empire. La Serbie établit la Yougoslavie, incorporant Slovènes et Croates, tandis que la Roumanie annexe des régions transylvaines. À l'issue de cette guerre, la Bulgarie s'empare d’une grande partie du sud de la Serbie, la Serbie, avec le Monténégro, obtient des territoires significatifs, formant un nouvel État yougoslave, et l'Italie annexe la Vénétie Tridentine et la Vénétie julienne. Pendant ce temps, la République d'Autriche et le Royaume de Hongrie réussissent à établir leur indépendance. Miklós Horthy est l'homme de l'indépendance de la Hongrie et arrive à la retirer de l'influence allemande. La République d'Autriche, quant à elle, devient un Etat ami et client de l'Empire allemand.


Les années 30 et la montée de l'ultra-nationalisme et du fascisme[]

Drapeau de l'Etat nationaliste de France

Drapeau de l'Etat nationaliste de France

La France était déjà secouée par des mouvements revanchismes et ultra-nationalistes. Dans les années 1930, Jean-Baptiste Moreau, un leader nationaliste charismatique, est élu comme Président de la République française. Il cumule les fonctions de Président du Conseil et installe petit à petit une dictature autour du Parti Nationaliste Populaire Français (PNPF). Il prône l’éradication de la race allemande comme préoccupation principale et adopte une politique expansionniste qui vise à reprendre les territoires perdus de 1918 et 1870. En mars 1933, l'État nationaliste français est proclamé, créant un climat de répression contre les communistes et les sympathisants pro-allemands.Les membres du Front populaire sont enfermée et Léon Blum exécuté. Les mouvements anti-allemands se radicalisent, entraînant des pogroms contre les Allemands vivant en France.

Le Royaume-Uni, quant à lui, glisse vers le fascisme sous la direction d’Oswald Mosley et de la British Union of Fascists. Les grands problèmes économiques au sein de l'Empire britannique, exacerbés par la crise de 1929, alimentent le mécontentement populaire et favorisent la montée de mouvements autoritaires. La France et le Royaume-Uni, malgré leurs régimes respectifs, unissent leurs forces, partageant une idéologie expansionniste et créent "la Seconde Entente".

Dans ce contexte, le régime français soutient les nationalistes de Franco en Espagne, lors de la guerre civile qui débute en 1936, cherchant à instaurer un gouvernement ami. La République espagnole, presque sans allié à part la faible République soviétique de Russie, se retrouve isolée et lutte pour sa survie. Franco gagne en 1937 en prenant Madrid grâce au soutien de la France, du Royaume-Uni et aussi de l'Empire allemand qui ne voulait pas voir un gouvernement communiste en Espagne. L’ascension des mouvements nationalistes en France et au Royaume-Uni, bien que dirigée contre l'Allemagne, crée une instabilité croissante en Europe, posant les bases d’un nouveau conflit mondial à l'horizon.

Seconde Guerre Mondiale (1937-1945)[]

Carte de l'Europe en 1937

Carte de l'Europe à la fin de la guerre civile espagnole en 1937 et avant la Seconde Guerre Mondiale

L'Allemagne s'inquiète de la montée en puissance militaire de la France et de sa politique expansionniste. Le Kaiser demande à créer une organisation pour la paix mais la France et le Royaume-Uni refusent.

1938 : Les débuts de l'agression[]

  • 14 décembre : La France commence l'invasion de la Bande allemande, territoires annexés par l'Allemagne entre 1870 et 1918.
  • 17 décembre : mobilisation des armées allemandes
  • 29 décembre : Strasbourg tombe aux mains françaises.

Analyse de 1938 :

Cette année marque le début d'une escalade des tensions entre la France et l'Allemagne, qui culminent avec l'invasion des territoires perdus par la France. La France, sous l'impulsion de son gouvernement, cherche à rétablir son honneur et à reconquérir les terres perdues. Ce conflit initial semble mener à des succès rapides pour les forces françaises, en particulier avec la prise de Strasbourg.

1939 : L'escalade du conflit[]

  • 20 décembre : Invasion de la Belgique par la France.
  • 28 décembre : Reprise des territoires français du Pas-de-Calais.
  • 20 janvier : Chute de Bruxelles, un succès majeur pour les forces alliées.
  • 29 janvier : Le Royaume-Uni attaque le Danemark ; le pays tombe en deux jours sous le contrôle britannique.
  • 2 février : La France s'empare de la totalité de la Belgique et l'annexe à son territoire.
  • Février : Violences et génocide contre les Allemands commencent en Alsace-Lorraine et en Belgique.
  • 15 février : Invasion des Pays-Bas par la France, considérés comme un repaire de la race germanique, mais qui présentent aussi être un lieu stratégique.
  • 12 mars : Amsterdam tombe.
  • 5 avril : Le Royaume de l’Italie s’est allié à l’Allemagne avec l’Autriche et commence une attaque sur Nice et la Savoie.
  • Mai : Début d'une guerre de tranchées à l'Ouest de l'Allemagne et en Savoie.
  • 31 mai : Face à l'enlisement, le général Moreau appelle les États souhaitant annexer des territoires à rejoindre la Seconde Entente.
  • 10 juillet : L'Espagne de Franco et le Portugal de Salazar rejoignent la Seconde Entente et commencent une invasion de la Sardaigne, de la Sicile et du Sud de l'Italie.
  • 15 juillet : Le Japon rejoint la Seconde Entente.
  • 20 septembre : Le Japon envahit la Papouasie Nouvelle-Guinée allemande. La Chine se rallie progressivement à l'Allemagne car elle est en guerre avec la Chine depuis le 17 juillet 1937.

Analyse de 1939 :

Cette année est marquée par une série d'invasions réussies par la France, qui parvient à reprendre des territoires stratégiques. Le Royaume-Uni se joint au conflit en attaquant le Danemark, et la formation de la Seconde Entente signale une alliance croissante contre l'Allemagne. Cependant, les violences contre les populations allemandes commencent à ternir l'image de la France sur la scène internationale.

1940 : Les fronts se dessinent[]

  • 20 août : Cologne est prise par les Français.
  • 3 octobre : Stuttgart tombe aux mains de l'armée nationale française
  • Novembre : Le Royaume de Yougoslavie, dirigé par un roi ultra-nationaliste, rejoint la Seconde Entente et attaque l'Italie et l'Autriche.
  • 15 décembre : La Hongrie rejoint le camp allemand et attaque la Yougoslavie.
  • 30 janvier : Les Algériens français commencent l'attaque sur le Maroc allemand.
  • Mars : Les Britanniques prennent Kiel, entraînant un recul allemand.
  • Mai : La marine italienne est détruite par les marines espagnole et yougoslave. Belgrade tombe aux mains des Hongrois.
  • Juin : Le Cameroun et le Nigeria allemands sont envahis par l'AEF française. Les Hongrois sont repoussées de Belgrade.
  • 30 septembre : La Roumanie rejoint la Seconde Entente et attaque la Hongrie pour prendre la Transylvanie. Les Républiques de Bohême-Moravie et de Slovaquie restent neutres.

Analyse de 1940 :

L'année 1940 voit un élargissement du conflit avec l'entrée en guerre de nouveaux pays. Les victoires françaises continuent avec la prise de Cologne et Stuttgart, mais la résistance allemande commence à se renforcer. La Yougoslavie entre dans le conflit, les Balkans commencent à entrer en guerre. Les pays centraux s'allient à l'Allemagne et une guerre des colonies commence.

1941 : L'entrée de nouveaux acteurs[]

  • 21 octobre : La République socialiste soviétique de Russie rejoint la Seconde Entente pour reprendre ses territoires perdus lors du traité de Brest Litovsk. Les régimes sont opposés entre la Russie et la France mais la volonté d'expansionnisme est la même.
  • 25 décembre : Début des attaques soviétiques contre les les Etats satellites allemands de l'Est
  • Février : Tallinn est prise.
  • Mars : Riga tombe et le Duché balte uni s'effondre.
  • Juin : Minsk est capturée et la République populaire biélorusse capitule.
  • Septembre : Vilnius est conquise et le Royaume de Lituanie capitule.
  • 1 novembre : Le siège de Kiev est gagné par les Russes et donc contrôlent une grande partie de l'Ukraine et de la mer Noire. La Crimée sert de base militaire.
  • 22 novembre : La Russie commence des attaques contre la Bulgarie et la Roumanie.
  • 30 novembre : La Roumanie quitte la Seconde Entente et rejoint le camp allemand.
  • 12 décembre : Les Britanniques essaient de prendre l’Irlande pour la réintégrer à son territoire mais l’Irlande demande l’aide des Etats-Unis.
  • 27 décembre : Suite à des différends politiques avec le Royaume-Uni et l’attaque de Pearl Harbor des Japonais, les Etats-Unis rentrent en guerre contre la Seconde Entente et envoient sa marine pour aider les Irlandais.

Analyse de 1941 :

L'entrée de la Russie dans le conflit change la dynamique de la guerre. Les offensives soviétiques sur le front est étendent le champ des opérations mais la Roumanie, initialement alliée à la France, change de camp, indiquant un retournement des alliances qui complique le tableau stratégique. L'entrée en guerre des États-Unis égalise la balance. Les pertes s'accumulent des deux côtés, et la situation devient de plus en plus complexe avec la montée des nationalismes.

1942 : L'élargissement de la guerre[]

  • 19 février : Le Canada britannique attaque les Etats-Unis par le Nord mais est rapidement arrêté. Le Canada arrête la guerre le 1 mars.
  • 10 mars : Chute de la Chine suite aux attaques simultanées du Japon, des Indes britanniques et de l'Indochine française et de contingents de la Russie soviétique et de Mongolie.
  • 12 avril : Malgré la résistance polonaise, Varsovie est prise par les Soviétiques et donc annonce la chute du Royaume de Pologne.
  • Mai : le Portugal se retire de la guerre pour des raisons économiques.
  • Mai-août : La France prend Francfort et Hanovre.
  • 30 août : Les Soviétiques entrent en territoire allemand.
  • 6 septembre : Les Slovaques et Tchèques rejoignent l'Allemagne de peur d'une invasion russe.
  • 3 octobre : La Yougoslavie tombe avec la prise de Zagreb par les Hongrois.
  • 7 octobre : La Grèce attaque la Bulgarie pour reprendre ses territoires.
  • 9 novembre : Les Turcs déclarent la guerre à la Grèce pour se venger de la Grèce.
  • 24 décembre : Athènes est prise par les Bulgares et les Turcs.

Analyse de 1942 :

Les offensives soviétiques s'intensifient, avec des succès significatifs en Pologne. La France continue à avancer, mais la situation sur le front est de plus en plus incertaine, avec des défaites et des reculs. L'implication des Turcs et des tensions entre les nations des Balkans complexifient encore plus le conflit.

1943 : Les tournants stratégiques[]

  • 5 janvier : L'Italie reprend Palerme et les Pouilles que l'Espagne occupait jusque là.
  • 16 mai : Les États-Unis réussissent un débarquement en Andalousie.
  • 19 mai : L'entièreté de la marine espagnole en Méditerranée est coulée par les Italiens lors de la bataille navale de Sardaigne.
  • 27 juin : Franco est exécuté à Madrid par des résistants républicains.
  • 3 juillet : Berlin est à 150 km des troupes françaises, 250 km des troupes soviétiques.
  • Septembre 1943 à janvier 1944 : Les Tchèques, Slovaques, Hongrois et Autrichiens repoussent les Soviétiques d'Allemagne de l'Est en aide à l'Allemagne.

Analyse de 1943 :

Cette année est marquée par la chute évitée de peu de Berlin. Le débarquement en Andalousie et l'exécution de Franco illustrent des bouleversements politiques. La résistance arrive à déloger les Russes de leurs positions.

1944 : La fin du conflit approche[]

  • 10 décembre : Les États-Unis réussissent un débarquement en Bretagne française.
  • 15 décembre : L'Espagne tombe totalement sous contrôle américain et républicain avec la chute de Barcelone.
  • 29 février : Les Norvégiens et Suédois rejoignent le camp allemand pour aider les Danois à retrouver leur indépendance et contre les agressions du Royaume-Uni en mer du Nord.
  • Mars : Les Britanniques sont repoussés d'Hambourg et ne font que reculer.
  • Avril : Les Britanniques sont repoussés d'Allemagne du Nord et défendent leurs positions au Danemark.
  • Mai : Les Britanniques quittent le Danemark et les troupes sont évacués la Grande-Bretagne.
  • Juillet : Un débarquement irlandais, américain, norvégien et suédois a lieu en Grande-Bretagne.
  • 13 août : Londres se rend.

Analyse de 1944 :

La pression militaire sur les puissances de l'Axe augmente, avec de nouvelles victoires alliées. La chute de Londres représente un coup dur pour le Royaume-Uni. Les alliances se recomposent encore une fois, et la guerre semble proche de sa conclusion, avec un contrôle américain grandissant sur l'Europe.

1945 : La chute finale[]

  • 15 octobre : Les Indes britanniques et l’Indochine française, animées de sentiments d’indépendance par les Américains, se retournent contre leurs colonisateurs et attaquent le Japon
  • 16 novembre : Le Japon se rend.
  • 3 octobre : Rennes est prise par les Américains.
  • 18 octobre : Toulouse est capturée par les Républicains espagnols.
  • Novembre-décembre : Révolutions dans les territoires occupés, la Russie soviétique se morcelle.
  • 2 janvier : Les Allemands repoussent les troupes françaises hors de Cologne.
  • 31 janvier : Les Français sont repoussés au-delà des frontières de l'Allemagne.
  • 12 mars : Les Américains commencent le siège de Paris.
  • 2 avril : Chute de Paris, entraînant la capitulation de la France.

Analyse de 1945 :

Cette année marque l'effondrement final des puissances de l'Axe. Les révolutions et l'instabilité interne conduisent à une fragmentation des empires et des gouvernements. La chute de Paris et la capitulation de la France symbolisent une défaite cuisante pour les forces françaises, avec des conséquences profondes sur l'Europe post-guerre.

Bilan[]

Cette guerre a causé environ 80 millions de morts, dont 9 millions d'Allemands victimes d'un génocide orchestré par la France. La France paie le prix fort et les frontières pré-guerre sont ramenées.