La République populaire socialiste du Japon est un État totalitaire communiste situé sur l'archipel japonais, gouverné par le Parti des Travailleurs Japonais depuis sa fondation en 1948, après une révolution soutenue par l'Union soviétique. Sous un régime inspiré du stalinisme, la nation reste fermée au monde extérieur, où le culte de la personnalité du fondateur Akira Matsumoto et une répression impitoyable caractérisent la vie quotidienne, avec une surveillance de la population omniprésente.
Géographie[]

Carte du Nord-Japon et de ses préfectures
La République populaire socialiste du Japon (RPSJ) est situé dans la partie nord de l'archipel japonais, formée par les anciennes régions du Nord-Japon sous l'occupation soviétique. Le pays s'étend sur 17 préfectures principales : North Tokyo, Saitama, Ibaraki, Tochigi, Gunma, North Nagano, Toyama, Niigata, Fukushima, Miyagi, Yamagata, Akita, Iwate, Aomori, et la grande île d’Hokkaido.
North Tokyo, la capitale du régime, est le centre politique et administratif où se trouve le siège du Parti des Travailleurs Japonais (PTJ). Cette mégapole est une combinaison de zones industrielles et de quartiers résidentiels soumis à une surveillance constante. Autour de Tokyo, des zones comme Saitama et Chiba sont des centres économiques majeurs, tandis que des régions comme Miyagi, Niigata, et Fukushima se consacrent à l'agriculture collectivisée et à la production d’énergie, en particulier l'énergie hydroélectrique et nucléaire.
Les préfectures du nord, telles que Hokkaido, Aomori, Akita, et Iwate, sont des zones clés pour l’exploitation des ressources naturelles du pays, notamment le charbon, le bois, et le poisson, qui sont essentiels à l'autarcie économique du pays. Les terres agricoles sont collectivisées et sous strict contrôle d'État, et l'industrie lourde est principalement concentrée dans des villes comme Niigata, Sendai et Sapporo.
Le pays est très homogène sur le plan administratif : chaque préfecture est contrôlée par un gouverneur désigné par le Parti, et toutes les régions sont placées sous surveillance de comités locaux du Parti des Travailleurs Japonais. La population vit principalement dans des villes industrielles où l’on retrouve une forte concentration d’usines et d’infrastructures pour soutenir l’économie dirigée, tandis que les zones rurales sont principalement axées sur l’agriculture de subsistance et la production industrielle de masse.
Histoire[]
Les années de l'occupation soviétique (1945-1949)[]
Après la défaite de l'Empire du Japon en 1945, le pays est soumis à une occupation militaire, mais pas par les Américains. C’est l'Union soviétique qui, dans le cadre de son expansion idéologique et militaire en Asie, envahit le Japon à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Alors que les États-Unis occupent le Japon du Sud, les Soviétiques prennent le contrôle du Japon du Nord, principalement les îles de Hokkaido, Honshu, et les régions environnantes, jusqu’à Tokyo. Les armées soviétiques se répandent rapidement à travers le pays et écrasent toute résistance impériale.

Carte d'occupation du Japon
L’occupant soviétique impose une administration autoritaire à l'image de la dictature stalinienne. Le Parti communiste japonais, à l’époque une petite faction politique marginale, bénéficie de l'appui direct des Soviétiques. Sous leur influence, un groupe de leaders militaires et de syndicalistes, longtemps frustrés par la défaite de l’Empire, organise une révolution interne en 1949. Ils renversent le gouvernement impérial, et l'empereur Hirohito est contraint de renoncer à son trône et envoyé en exil en Union soviétique, où il vivra dans une relative obscurité jusqu’à sa mort. L’Empire japonais, symbole d'une époque révolue, est officiellement aboli.
Le 20 décembre 1948, la République populaire socialiste du Japon (RPSJ) est proclamée, sur les cendres de l’ancien régime impérial. Akira Matsumoto, un ancien général de l'Armée impériale ayant adopté les idéaux marxistes, devient le premier dirigeant suprême de cette nouvelle république. Grâce à l'appui total de Moscou, il établit une dictature communiste stricte, inspirée directement du modèle soviétique. Des territoires, sous occupation britanniques, reviennent à la nouvelle république. Au Sud, la République du Japon est proclamée le 3 janvier 1949.
Les premières années du régime (1950-1960)[]
Dès la naissance de la République, le nouveau gouvernement entame une série de purges violentes pour éliminer les anciens membres de la famille impériale et les officiers impérialistes jugés comme « ennemis du peuple ». Le Parti des Travailleurs Japonais (PTJ) est formé pour centraliser tous les pouvoirs politiques. Le pays adopte un modèle de « dictature du prolétariat », mais en réalité, le pouvoir est détenu par une élite politique et militaire qui maintient un contrôle absolu.

Logo du Parti des Travailleurs Japonais
Le Kokutai, ou « État populaire », devient la doctrine fondamentale du régime. L’athéisme d’État est imposé, et toute forme de croyance religieuse, en particulier le shintoïsme et le bouddhisme, est réprimée. Les temples shintoïstes sont transformés en monuments révolutionnaires, et les traditions religieuses sont effacées du paysage national.
Akira Matsumoto, surnommé le « Grand Réalisateur », incarne la figure centrale de ce nouvel État. Son image est omniprésente : des portraits de lui ornent chaque bâtiment public, chaque école et chaque bureau. La culture est orientée vers la glorification de la révolution, et les livres d'histoire sont réécrits pour effacer toute trace du passé impérial. Les Jeunesses révolutionnaires, une organisation de jeunesse soumise au Parti, sont chargées de former les jeunes générations à la pensée communiste et à la loyauté absolue envers le Parti.
En 1952, la Grande Purge commence, inspirée de celle menée par Staline en Union soviétique. Tout opposant ou dissident, réel ou supposé, est arrêté, emprisonné ou exécuté. Les intellectuels, les anciens militaires et les membres de l’élite culturelle sont systématiquement éliminés. Les prisons sont pleines de "contre-révolutionnaires" qui seront condamnés à des travaux forcés ou à l'exécution publique. Quelques fois, le Nord-Japon s'invite dans les discussions internationales intra communistes : la République socialiste partage l'idée d'une Mongolie-Intérieure indépendante de la Chine, mais la réunification aura tout de meme lieu.
Les années de répression et d'industrialisation (1960-1980)[]
Dans les années 1960, la République populaire socialiste du Japon commence son processus d’industrialisation dirigée par l’État. L’économie, nationalisée, est soumise à une planification quinquennale. Le pays se spécialise dans la production d’acier, d’armement et d’infrastructures, mais les conditions de vie restent extrêmement difficiles pour la population. Le régime met en place des collectivités agricoles et des fermes d'État, tout en interdisant la propriété privée des terres. La discipline est imposée par des brigades de travailleurs, qui surveillent la production et punissent les « paresseux » ou les « déviants idéologiques ».
Le pays se ferme progressivement sur lui-même, suivant une politique d'autarcie économique. Les relations internationales sont exclusivement maintenues avec l’Union soviétique et d’autres régimes communistes comme la Chine, la Corée du Nord et la Mandchourie. Les échanges avec les pays capitalistes sont interdits, et le commerce est limité aux nations du bloc socialiste.
Les forces de sécurité de l'État, menées par le Commissariat de la Sécurité de l'État (CSE), sont omniprésentes. Chaque citoyen est tenu de dénoncer toute forme de déviation idéologique ou d'opposition au régime. Les Comités populairesdans chaque quartier, district et entreprise surveillent les comportements, les pensées et même les rêves des citoyens. Les déviations sont sévèrement punies par le « Tribunal populaire », et toute personne soupçonnée de se soustraire à la ligne du Parti est soit rééduquée dans des camps de travail, soit exécutée.
L’apogée du régime et le culte de la personnalité (1980-2000)[]
Dans les années 1980, Akira Matsumoto s’établit comme une figure quasi-divine, son culte de la personnalité atteignant des proportions monumentales. L'État contrôle toutes les institutions culturelles, médiatiques et éducatives, et l’idéologie officielle, le Matsumotisme, devient la seule pensée autorisée.
Les monuments à la gloire du Grand Réalisateur (statues, bustes et fresques murales) sont érigés dans toutes les villes majeures, et le slogan « Le Japon est fort grâce à Matsumoto » est inscrit partout. Dans le cadre de la politique de « purification idéologique », le régime organise chaque année des célébrations de la révolution, où des milliers de citoyens défilent dans les rues en chantant des hymnes révolutionnaires et en faisant des salutations militaires à la gloire du Parti.
Les années 1990 voient la vieillesse de Matsumoto, mais l'État continue de vénérer son image. Cependant, des tensions commencent à émerger au sein du gouvernement. Des factions rivales, notamment au sein de l’armée, commencent à comploter pour succéder à Matsumoto, mais ces intrigues sont rapidement écrasées.
Les années 2000 et au-delà : Le régime dans la postérité[]
En 2000, Akira Matsumoto meurt dans son sommeil à l'âge de 90 ans, après un règne de plus de 50 ans. Son décès marque la fin d’une époque, mais son héritage reste omniprésent. Le Parti des Travailleurs Japonais (PTJ) désigne Kenjiro Sato, un ancien ministre de l'Intérieur et proche de Matsumoto, comme son successeur. Bien que la transition semble relativement douce, la lutte pour le pouvoir au sein du Parti continue en coulisses, avec des purges de plus en plus fréquentes pour éliminer les prétendants.

Le Nord-Japon aujourd'hui
Le Japon du Nord est toujours un État totalitaire extrêmement isolé, un modèle de société profondément stalinienne. La vie politique est dominée par des intrigues internes, mais le régime reste dans une forme de stagnation idéologique. La population, bien que soumise à une surveillance de plus en plus numérique et omniprésente, reste fidèle à l'idéologie, conditionnée par des décennies de propagande et de répression.
Le Japon du Nord aujourd’hui[]
La République populaire socialiste du Japon, ou Japon du Nord, est un État où la famille Matsumoto et son héritage marquent encore toutes les sphères de la vie. Le pays est une société fermée, totalitaire et stalinienne, où l’individualité n’existe pas en dehors de la pensée collective du Parti. Les années d'isolement et de répression ont forgé une nation endurcie, mais l'absence de réformes et de progrès démocratiques la place dans une position de fragilité face à l'évolution mondiale du 21e siècle. Le régime est très proche des régimes chinois, nord-coréen et mandchou.