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La République de Wallonie est un État né dans le contexte tumultueux de l’après-Seconde Guerre mondiale, résultant d’une proposition ambitieuse des États-Unis sous la présidence de Franklin D. Roosevelt. Initialement envisagé comme un État tampon entre la France, l’Allemagne et le Benelux, la Wallonie a émergé de la fusion de la région wallonne, du Luxembourg, et de parties du Nord de la France. Avec un système politique stable mais fortement influencé par les États-Unis, cette nation a traversé les décennies en jonglant entre son héritage français et son alignement atlantiste. Aujourd'hui, la Wallonie reste un pôle économique majeur en Europe, tout en devant gérer des tensions internes sur sa place dans l'UE, ses relations avec la France et sa dépendance militaire vis-à-vis de Washington. Entre identité locale et pressions internationales, l'État wallon continue de naviguer un chemin incertain dans le paysage européen du XXIe siècle.

1.Histoire[]

Projet de Roosevelt

Projet de Roosevelt de création de l'Etat wallon

1. La Genèse de la République de Wallonie (1945-1950)[]

L’histoire de la République de Wallonie débute au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, dans un contexte où les États-Unis cherchent à remodeler l’Europe en affaiblissant la France et en créant des États satellites favorables à Washington comme lors de la division de l'Allemagne. Inspiré par les premières ébauches du plan Roosevelt, le gouvernement militaire américain en France décide, en 1946, d’imposer la séparation des territoires francophones de l’Est et du Nord, qui sont intégrés dans une nouvelle entité politique : la République de Wallonie, officiellement proclamée le 15 août 1946. Les Flandres sont séparées de la Wallonie et sous la pression du nationalisme flamand, le Royaume des Flandres est créé.

Cette nouvelle nation regroupe l’ancienne Wallonie belge, le Grand-Duché de Luxembourg, ainsi que les départements français du Nord, du Pas-de-Calais, des Ardennes, de la Meuse, de la Moselle et du Bas-Rhin. Son but est d’être une zone tampon entre l’Allemagne, soumise à un régime d’occupation, et une France affaiblie par la présence d’un gouvernement militaire américain, prévu pour durer trois ans.

La Wallonie est placée sous un protectorat américain, avec un gouverneur militaire, le général Lucius D. Clay, qui impose une administration inspirée du modèle des États-Unis, instaurant une économie libérale et un régime présidentiel fort.


2. La Guerre Froide : Une Nation sous Tutelle (1950-1989)[]

Un allié indéfectible des États-Unis[]

La République de Wallonie, dès sa création, devient un bastion américain en Europe de l'Ouest. Son gouvernement, sous influence directe de Washington, adopte une politique résolument atlantiste. En 1952, elle est un des membres fondateurs de l’OTAN et accueille plusieurs bases militaires américaines, notamment à Metz, Strasbourg et Charleroi.

Le premier président civil de Wallonie, Paul Van den Brande (1950-1962), est un fervent pro-américain qui impose un système économique de libre-marché inspiré du New Deal, tout en réprimant violemment les mouvements nationalistes pro-français qui militent pour un retour des territoires septentrionaux dans la République française.

Tensions avec la France et rôle stratégique[]

Malgré la levée progressive du gouvernement militaire américain en France en 1949, les relations entre Paris et Namur (la capitale de Wallonie, choisie pour sa position centrale) restent exécrables. De Gaulle, revenu au pouvoir en 1958, refuse de reconnaître la légitimité du nouvel État et milite pour la restitution des territoires annexés.

Toutefois, la Wallonie est un pion crucial dans la doctrine américaine du containment contre l’URSS. Des infrastructures stratégiques y sont établies, comme le complexe militaire de Thionville, qui accueille un contingent nucléaire américain dès 1961.

Le développement économique et les fractures sociales[]

L’économie wallonne bénéficie massivement des investissements américains. L’industrie sidérurgique en Lorraine et en Wallonie belge est modernisée grâce aux fonds du Plan Marshall, et un important réseau routier est construit pour faciliter le commerce avec l’Allemagne de l’Ouest.[]

Cependant, cette prospérité ne profite pas à tous. L’intégration forcée des territoires du Nord de la France crée un fort sentiment de déclassement chez les ouvriers français, qui perçoivent la domination américaine comme une humiliation. En 1975, la grève des mineurs du bassin houiller de Lens, réprimée par la police, marque un tournant dans les tensions sociales.


3. La Fin de la Guerre Froide et l’Affirmation d’une Identité Nationale (1989-2000)[]

Carte d'Europe pendant la guerre froide

Carte d'Europe pendant la guerre froide

Avec la chute du Mur de Berlin et la fin de l’URSS, la Wallonie, jusque-là sous tutelle américaine, doit redéfinir son identité et ses alliances. Le Président Michel Dupuis (1988-1998), premier chef d’État à avoir mené des négociations autonomes avec l’UE, initie une politique de rapprochement avec Bruxelles et Paris.

En 1992, la Wallonie devient officiellement membre de l’Union européenne, bien que les tensions avec la France persistent. Le traité de Bruxelles de 1995 reconnaît définitivement la souveraineté wallonne, mettant fin aux revendications françaises sur le Nord et l’Alsace-Lorraine.

Le pays, tiraillé entre sa proximité culturelle avec la France et son ancrage atlantiste, choisit de rester un allié fidèle des États-Unis tout en renforçant ses liens économiques avec l’Allemagne et le Benelux.


4. La Wallonie Contemporaine : Une République Européenne sous Influence Américaine (2000-2025)[]

Aujourd’hui, la République de Wallonie est un État prospère de 18 millions d’habitants, caractérisé par un fort développement technologique et une économie intégrée au marché européen.

  • Langues officielles : Français (langue majoritaire), Allemand (présent en Moselle et en Alsace), Luxembourgeois (minorité importante).
  • Capitale : Namur
  • Président actuel : Laurent De Meyer (élu en 2020, parti libéral atlantiste)
  • Alliances majeures : OTAN, UE, traité bilatéral de défense avec les États-Unis
  • Économie : Industries lourdes en Lorraine et Wallonie, secteur technologique en Alsace, finance à Luxembourg

Un rôle géopolitique ambigu[]

Malgré son intégration dans l’UE, la Wallonie reste fortement alignée sur les intérêts américains. Elle accueille toujours des bases de l’OTAN et joue un rôle clé dans la politique de défense européenne.

Le pays reste cependant divisé sur son identité. Une partie de la population revendique un rapprochement avec la France, tandis que les élites politiques préfèrent maintenir une indépendance sous protection américaine.

En 2023, les tensions entre Washington et Paris sur la question de l’autonomie stratégique de l’Europe ont mis la Wallonie dans une position délicate, tiraillée entre ses alliances historiques et ses intérêts économiques.

2. Politique de la République de Wallonie[]

Système politique et institutions[]

La République de Wallonie est un État unitaire présidentiel, inspiré du modèle américain, où le président de la République exerce un pouvoir exécutif fort.

  • Président de la République : Chef de l’État et du gouvernement, élu au suffrage universel direct pour un mandat de 6 ans, renouvelable une seule fois.
  • Assemblée Nationale : Composée de 250 députés, élus pour 4 ans. Elle vote les lois et peut mettre en accusation le président en cas de faute grave.
  • Cour suprême : Garantit la constitutionnalité des lois et peut censurer les décisions du président.

Depuis sa création en 1946, la République de Wallonie a été marquée par une forte influence américaine, mais aussi par une lutte entre courants pro-américains, pro-européens et pro-français.


Liste des présidents de la République de Wallonie[]

  1. Général Lucius D. Clay (1946-1950) – Gouverneur militaire américain
  2. Paul Van den Brande (1950-1962) – Parti libéral wallon (PLW), pro-américain
  3. Émile Lambert (1962-1974) – Parti socialiste démocrate (PSD), pro-OTAN mais social-réformiste
  4. Jean-Baptiste Schmitt (1974-1986) – PLW, atlantiste
  5. Michel Dupuis (1986-1998) – Mouvement national progressiste (MNP), pro-européen
  6. Philippe Germain (1998-2010) – PLW, proche de l’UE et des USA
  7. Jean-Marie Beck (2010-2020) – MNP, fédéraliste européen
  8. Laurent De Meyer (2020-) – PLW, néo-libéral atlantiste

Principaux partis politiques[]

  1. Parti libéral wallon (PLW) – Centre-droit, libéral, pro-OTAN et favorable aux États-Unis (parti historique des élites).
  2. Mouvement national progressiste (MNP) – Centre-gauche, social-démocrate, prône une intégration européenne plus forte.
  3. Parti patriotique wallon (PPW) – Nationaliste, pro-français, favorable à un rapprochement avec Paris (minoritaire).
  4. Bloc souverainiste wallon (BSW) – Extrême-droite, populiste, hostile à l’UE et prônant une autonomie complète vis-à-vis des USA.
  5. Écologie et Solidarité (ES) – Parti écologiste progressiste, influencé par les mouvements verts européens.

3. Économie de la République de Wallonie[]

La Wallonie est une économie mixte, fortement développée grâce aux investissements américains et à son intégration dans l’Union européenne.

Secteurs clés[]

  • Industrie lourde : Sidérurgie et métallurgie en Lorraine et Wallonie belge (ArcelorMittal, Thionville)
  • Énergie : Présence de centrales nucléaires en Moselle et Alsace (fourniture d’énergie à l’Allemagne et au Benelux)
  • Technologies de pointe : Strasbourg et Luxembourg sont des pôles de la cybersécurité et des finances numériques
  • Finance : Luxembourg est un des centres financiers les plus influents d’Europe
  • Agroalimentaire : Nord-Pas-de-Calais et Ardennes, spécialisés dans la transformation agro-industrielle

Monnaie et relations économiques[]

  • Monnaie : Euro (depuis 2002, auparavant le "franc wallon")
  • Principaux partenaires commerciaux : États-Unis (bases militaires et industries américaines), Allemagne (automobile, finances), France (échanges commerciaux sous tension), Benelux.

PIB en 2024 : Environ 900 milliards d’euros, un des plus élevés par habitant en Europe.


4. Langues et culture nationale[]

Langues officielles[]

  1. Français (80%) – Langue administrative et nationale
  2. Allemand (12%) – Présent en Moselle et Alsace
  3. Luxembourgeois (5%) – Langue minoritaire officielle
  4. Flamand (3%) – Parlé dans les anciennes enclaves belges

Le français est dominant, mais le multilinguisme est encouragé, surtout dans l’éducation.


Identité et culture[]

La République de Wallonie est marquée par un choc identitaire :

  • Influence américaine : Culture pop omniprésente (cinéma, mode de vie consumériste), système universitaire calqué sur le modèle US
  • Héritage français : Gastronomie, arts et littérature encore influents, même si le nationalisme français y est mal vu
  • Racines germaniques : Surtout en Alsace et Moselle, avec un attachement aux traditions locales

5. Questions et débats contemporains[]

1. Faut-il rejoindre la France ?[]

Un tiers de la population reste favorable à une réintégration dans la République française, notamment dans les anciennes régions françaises annexées. Paris n’encourage cependant pas cette idée, préférant maintenir de bonnes relations avec Bruxelles et l’UE.

2. L’alignement sur les États-Unis est-il un problème ?[]

Certains partis (MNP, PPW) critiquent le maintien des bases américaines, mais le PLW défend l’alliance OTAN comme une garantie de sécurité face aux tensions internationales.

3. Quelle place dans l’Union européenne ?[]

La Wallonie est un État membre clé de l’UE, mais reste un allié fidèle de Washington, ce qui crée des frictions avec Bruxelles et Paris sur certaines questions de défense et de commerce.