~ À ne pas confondre avec la République populaire de France, qui n'est pas dans la même uchronie

Carte de la France socialiste
La République Unie des Communes Françaises (RUCF) est née de la Révolution de Versailles en 1899, suite à la victoire des forces communardes sur le gouvernement de la Troisième République et les puissances monarchiques européennes. C'est l'Etat continuateur de la Confédération socialiste des Communes. La guerre civile qui secoue la France entre 1900 et 1907 aboutit à la prise de Bordeaux, dernier bastion des républicains modérés et des monarchistes, et marque ainsi la fin de la République bourgeoise et l’essor d’un nouvel ordre socialiste. La République Unie des Communes Françaises est une république fédéraliste, où le pouvoir est partagé entre des communes autonomes et des cercles régionaux, mais toujours sous une égide socialiste et communiste. La République Unie des Communes Françaises (RUCF) continue de se structurer et de se renforcer au cours des premières décennies du 20e siècle. Cependant, la période de 1907 à 1930 marque une époque de tensions croissantes en Europe, notamment avec l’expansion des idéaux socialistes et communistes à travers le continent, mais aussi l'isolement international et la montée de l'hostilité de la part des puissances capitalistes et monarchiques.
Histoire[]
La Consolidation interne (1907-1914)[]
La République Unie des Communes Françaises émerge avec des bases solides après la victoire des Communes sur les forces monarchistes et républicaines pendant la guerre civile (1900-1907). L'abolition de la monnaie et la mise en place du travail collectif sur les moyens de production permettent une stabilisation partielle. Les réformes sociales instaurées par le gouvernement communard renforcent l'adhésion populaire au régime, et la solidarité entre les communes devient la base du fonctionnement de la république.
Cependant, la situation économique demeure complexe. Le pays a subi de lourdes pertes humaines et matérielles durant la guerre civile et les années qui ont suivi. Les réformes agraires et industrielles entreprises par les communes, visant à collectiviser les terres et les industries, connaissent des succès et des échecs. Alors que les grandes villes, comme Paris, Lyon et Marseille, prospèrent en termes d'industrialisation et d'infrastructures, certaines régions rurales restent sous-développées et plus enclines à l'instabilité sociale.
La montée de la solidarité ouvrière internationale[]
Les idéaux révolutionnaires des Communes ne se limitent pas aux frontières de la France. La République Unie des Communes Françaises cherche à étendre ses principes socialistes à l'échelle mondiale, en particulier en soutenant les révolutions ouvrières en Europe de l'Est et en Europe centrale. En 1914, un pacte de solidarité est signé entre la France, la Russie soviétique et la République des Conseils de Hongrie, renforçant ainsi le soutien mutuel contre les gouvernements réactionnaires européens.
La Première Guerre Mondiale (1914-1918) et l'isolement de la France communarde[]
Lorsque la Première Guerre Mondiale éclate en 1914, la France communarde adopte une politique de neutralité absolue, fidèle à son engagement pacifiste révolutionnaire. Le pays reste spectateur de la guerre mondiale qui ravage l'Europe, refusant d'envoyer ses troupes dans le conflit, au grand dam des Alliés et des Puissances Centrales.
La position de la France est un geste de défi à l’égard des grandes puissances impérialistes. Bien que la République Unie des Communes Françaises soit largement isolée sur le plan diplomatique, elle réussit à maintenir son intégrité intérieure. Le pays se concentre sur l’approfondissement de ses réformes sociales internes et continue à soutenir des mouvements révolutionnaires dans le reste de l'Europe. Les idées bolchéviques et les révolutions ouvrières sont vues comme la voie à suivre, et des volontaires communards sont envoyés en Russie pour soutenir la Révolution d’Octobre en 1917.
Le Traité de Versailles et la Guerre des Alliances (1919-1922)[]
À l’issue de la Première Guerre Mondiale en 1918, les Puissances Européennes sont profondément bouleversées. L’Empire Allemand a gagné, mais le pays reste une nation militariste et autoritaire, gouvernée par le Kaiser, qui s’apprête à instaurer un nouvel ordre mondial. La France communarde, de son côté, reste silencieuse, refusant d’intervenir dans les négociations du Traité de Versailles, qu'elle considère comme une vaine tentative de maintenir un ordre capitaliste mondial. Les Communes françaises, toutefois, saluent la victoire des révolutions prolétariennes dans certains pays comme la Russie soviétique et la Hongrie soviétique, bien que la répression des révolutions en Allemagne (notamment l'écrasement des Spartakistes) suscite une inquiétude croissante dans les cercles révolutionnaires de Paris.
Cependant, les pays européens, d'abord préoccupés par l’équilibre des puissances militaires et diplomatiques, commencent à redouter la montée de l’idée socialiste. La France, privée de ses plus grandes ressources industrielles et commerciales, est laissée à l’écart des discussions sur l'avenir économique mondial.
La Montée des Tensions en Europe (1920-1930)[]
L'ascension du fascisme et des mouvements réactionnaires[]
À partir de 1920, les mouvements socialistes et communistes européens continuent de progresser, notamment en Allemagne, où les révoltes spartakistes prennent de l’ampleur, et en Angleterre, où le mouvement ouvrier devient de plus en plus influent. En revanche, des mouvements fascistes et nationalistes se développent également, en particulier en Italie et en Espagne, alimentés par la crise économique et l'instabilité politique.
Les grandes puissances capitalistes du continent (Allemagne, Italie, Royaume-Uni) commencent à se liguer contre ce qu’elles considèrent comme une menace à leur pouvoir : l'influence croissante du socialisme ouvrier et la montée des révolutions prolétariennes. L’Allemagne, bien qu’ayant remporté la guerre, se retrouve divisée. Le Kaiser Wilhelm II, toujours en place, doit faire face à une pression intérieure de plus en plus forte de la part des ouvriers révolutionnaires. La situation devient de plus en plus instable, les mouvements révolutionnaires gagnant de plus en plus de terrain.
Les Révolutions en Europe[]
En 1920, une révolution ouvrière éclate en Espagne, avec l’émergence de nouvelles formes d’organisation socialiste, inspirées par la révolution russe et la France communarde. L'armée républicaine et les ouvriers anarchistes s’allient pour prendre le contrôle de Barcelone et de Madrid, alors que les monarchistes espagnols appellent à l’aide des puissances européennes. La France communarde soutient les révolutionnaires espagnols et envoie des contingents de volontaires pour les aider, notamment par l’intermédiaire de la Brigade des Communards, qui lutte aux côtés des anarchistes espagnols contre les forces conservatrices.
En 1920, suite à la défaite, les ouvriers britanniques se soulèvent contre le gouvernement britannique et la monarchie, qu'ils trouvent inutile et sans intérêt, conservatrice et responsable de la défaite. Les révolutionnaires réussissent après une guerre civile sanglante et en 1921 est proclamée l'Union socialiste d'Angleterre, d'Écosse, du Pays de Galles et d'Irlande.
Le gouvernement français, bien que profondément pacifiste, est de plus en plus considéré comme une menace idéologique par les monarchies européennes et les républiques bourgeoises. Son soutien aux révolutions en Espagne, en Angleterre, en Hongrie et en Russie est perçu comme une provocation.
La Grande Récession et la Réponse des Communes (1925-1930)[]
En 1925, l’Europe est frappée par une récession économique majeure, exacerbée par la Crise de 1929 qui déstabilise les économies mondiales. La France, bien que relativement isolée des grandes puissances capitalistes, subit également l’impact de la crise. Les idées communistes, renforcées par le pacifisme et la critique radicale du capitalisme, deviennent une réponse populaire à la crise.
Le Parti socialiste en France gagne en puissance, soutenu par une solidarité ouvrière internationale renforcée. De nombreuses communes françaises connaissent une radicalisation des masses populaires, qui s’organisent dans des comités d’usines, des syndicats et des associations paysannes. Le modèle fédéral des communes gagne en influence dans d'autres pays européens, et des partenariats révolutionnaires se forment à travers l’Europe, allant jusqu’à la création de réseaux de soutien transnationaux pour les révolutions socialistes.
Le soutien à la révolution en Allemagne et la montée des tensions[]
Les tensions se multiplient en Allemagne, où les révoltes ouvrières et les mouvements spartakistes sont de plus en plus actifs. En 1922, après plusieurs années de luttes et de répressions, l’Allemagne cède aux pressions populaires et se transforme en République des Ouvriers d'Allemagne. La République Unie des Communes Françaises soutient directement cette révolution, et les deux républiques socialistes établissent des relations étroites, fondées sur l’internationalisme prolétarien.
Les tensions montent donc entre les puissances conservatrices et les nouveaux États socialistes. La montée des régimes fascistes (notamment en Italie et en Espagne), la radicalisation de la révolution allemande et la solidification des régimes bolchéviques à l’Est posent les bases d’une Seconde Guerre mondiale qui semble de plus en plus inévitable. L’Europe est sur le point de se radicaliser encore davantage, avec l’affrontement entre le capitalisme et le socialisme révolutionnaire qui se profile à l’horizon, menaçant de plonger le continent dans un nouveau cataclysme. L'Italie, la Suède, l'Espagne, la République autrichienne, l'Empire ottoman, la Bulgarie, la Tchécoslovaquie, la Roumanie, la Serbie, la Belgique et les Pays-Bas s'allient dans une Ligue anticommuniste.
L'Allemagne, sous pression, explose et Hitler prend le pourvoir. La France tente une intervention mais l'Allemagne rejoint la Ligue anticommuniste sous le nom de Grand Reich Allemand et sous la coupe du Parti national-socialiste des travailleurs allemands.
La Fissure dans le Bloc Communiste Européen : Tensions entre Paris, l'Internationale et Moscou[]
Dans les années 1930, les tensions au sein du bloc communiste européen atteignirent un point de rupture, exacerbées par les divergences idéologiques et stratégiques entre les différentes puissances révolutionnaires. Alors que la République Unie des Communes Françaises (RCUF) et les mouvements révolutionnaires européens cherchaient à étendre la révolution prolétarienne sur le continent, la Union Soviétique sous Staline adoptait une approche de plus en plus autoritaire et centralisée qui alimenta des désaccords profonds avec ses alliés historiques. Le mouvement communiste international se retrouvait pris entre l'aspiration à une révolution mondiale et la tentation d’un contrôle totalitaire et dirigiste, incarné par le régime stalinien.
La France Communarde et l'Internationale Ouvrière[]
La France Communarde, en particulier, représentait un modèle radicalement différent de celui proposé par Staline. Après la victoire des Communes en 1907, la France adopta un modèle de gouvernance socialiste fédéralisme, privilégiant les communes autonomes et l’auto-organisation des travailleurs plutôt qu’une centralisation stricte du pouvoir au sein d’un parti unique. La démocratie directe et les conseils ouvriers étaient au cœur du système politique, un système qui privilégiait la liberté locale et l’égalité sociale.
En contraste, l’URSS, sous Staline, optait pour une centralisation autoritaire et une dictature du parti. Ce modèle de socialisme "réel" imposait un contrôle absolu du Parti Communiste, où toute opposition était impitoyablement réprimée, un système qui déviait fortement des principes fédéralistes et démocratiques qui prévalaient dans la France Communarde. La répression des dissidents et la collectivisation forcée en URSS étaient perçues comme des trahisons des idéaux révolutionnaires par les factions plus modérées et libertaires du mouvement communiste européen.
Cette différence fondamentale sur le mode de gouvernance et la manière de mener la révolution ouvrière conduisit à des tensions croissantes au sein de l'Internationale Communiste.
L'Influence de Moscou et les Tensions avec Paris[]
Staline, qui se voyait comme le protecteur de la révolution mondiale, chercha à imposer un contrôle idéologique et politique sur les autres républiques socialistes européennes, y compris la France Communarde. La ligne dure de Moscou, fondée sur la centralisation totale et l’élimination des oppositions internes, entra en conflit avec l’approche plus décentralisée et plus democratique de la France. Paris, en particulier, commença à voir les manœuvres soviétiques comme une tentative de dominer le mouvement socialiste au lieu de soutenir une véritable révolution internationale.
Les réformes et le soutien international des mouvements révolutionnaires étaient perçus par Staline comme des risques d'instabilité et de fragmentation idéologique. Le renforcement de la doctrine de l’unité du parti par Moscou et son insistance sur le centralisme démocratique provoquèrent des frictions avec les autres nations socialistes, et particulièrement avec la France, qui soutenait l’idée d’un mouvement international fondé sur des alliances libres entre républiques socialistes.
L'URSS, centralisée[]
Sous Staline, l'URSS poursuivit sa politique de "révolution dans un seul pays", mais avec une volonté manifeste de renforcer son influence sur les nations socialistes voisines, afin de créer un blocus socialiste unifié sous son contrôle. Tandis que des républiques comme la Mongolie et Tannou-Touva s’alignaient avec Moscou, l’URSS cherchait à intégrer ces pays et plus particulièrement la Hongro-Slovaquie dans une sphère d'influence qui pourrait devenir le noyau dur du socialisme stalinien à l’échelle mondiale. L’objectif de Staline était de garantir une unité idéologique et de mettre en échec les modèles socialistes décentralisés, comme celui de la France ou des pays d’Europe centrale.
Une Scission Irréversible[]
La fracture se creusa davantage lorsque, en 1939, le Comité Exécutif de l'Internationale Communiste se réunit à Moscou pour discuter de l’avenir du mouvement. La France Communarde, appuyée par plusieurs partis socialistes d’Europe centrale, dénonça l’intention de Moscou de centraliser le contrôle de la révolution et d'imposer un modèle autoritaire aux autres républiques socialistes.
Dans ce contexte, les républiques qui cherchaient une révolution mondiale démocratique, comme la France, la République des Ouvriers d'Allemagne avant sa chute, l'Espagne populaire et l'Union socialiste britannique et certains secteurs de l’Internationale Ouvrière, commencèrent à se distancer ouvertement de la ligne stalinienne.
La tension culmina après la Révolution Gammée en Allemagne en 1938. Alors que la France continuait de promouvoir un modèle fédéral et démocratique, l'URSS se rangea aux côtés des régimes communistes autoritaires, réprimant de plus en plus les tentatives de gouvernements ouvriers démocratiques. Cela annonça une scission irréversible du bloc socialiste, qui se divisa en deux camps idéologiques : celui de l’internationalisme prolétarien démocratique porté par des républiques comme la France et l’Allemagne avant 1938, et celui de l’autoritarisme stalinien, où l’URSS, la Mongolie, et d'autres pays alliés cherchaient à étendre leur contrôle.

Logo de l'Internationale contre le nazisme
L'Internationale contre le nazisme[]
En 1939, l'Europe se trouve plongée dans une situation géopolitique complexe, marquée par la montée en puissance du nazisme et les divisions au sein du bloc communiste. Face à l’expansion de l'Allemagne nazie, une alliance révolutionnaire se forme, connue sous le nom de l'Internationale contre le nazisme. Cette coalition rassemble des nations communistes et progressistes opposées au fascisme, dont la France communarde, la Troisième République Espagnole, l'Union socialiste britannique et les révoltés d'Italie (notamment le Parti communiste d'Italie qui lutte contre Mussolini). Leurs objectifs communs sont la lutte contre l'Allemagne nazie, mais aussi contre les régimes fascistes et autoritaires soutenant le Reich, tout en restant sur une ligne idéologique radicalement différente de celle de l'URSS stalinienne.
En face, le Kominterm, dirigé par Moscou, représente une autre vision du communisme. L'Union soviétique, la Mongolie, Tannou-Touva et la Hongro-Slovaquie (qui ont signé des accords avec l'Allemagne nazie) se retrouvent dans un bloc pro-soviétique, cherchant à maintenir une sphère d'influence dans l'Est tout en défendant la ligne stalinienne contre l'hégémonie allemande. Le Kominterm, bien que signataire de pactes avec l'Allemagne, tente de faire avancer ses propres intérêts et de maintenir sa domination sur les mouvements communistes mondiaux.
Ces deux alliances – l'Internationale contre le nazisme et le Kominterm – se livrent ainsi une guerre idéologique et politique qui dépasse le cadre du simple affrontement militaire contre le nazisme. Elles incarnent les divergences internes au mouvement communiste international, opposant un bloc révolutionnaire plus radical et internationaliste à une autre plus soumise à l’influence soviétique. La guerre devient alors non seulement une lutte contre le fascisme, mais aussi un affrontement pour le contrôle de l'avenir du socialisme européen, chaque camp cherchant à imposer son modèle dans le combat contre l'Allemagne nazie.
Système Politique et Fédéral[]
Le système politique de la République Unie des Communes Françaises repose sur une structure fédérale, où chaque grande ville devient une commune autonome et les régions rurales environnantes forment des cercles. Ces communes sont fondées sur un modèle d’autogestion ouvrière et un principe de démocratie directe, qui permet à chaque citoyen de participer activement à la gestion locale de la communauté. Les communes ont un pouvoir législatif, économique et culturel fort, et l'assemblée fédérale des communes coordonne les politiques à l'échelle nationale.
Les Communes et les Cercles[]
- Les Communes : Les grandes villes telles que Paris, Lyon, Marseille, Toulouse, Saint-Étienne et Narbonne deviennent les centres névralgiques du pouvoir. Chaque commune est dirigée par un conseil populaire élu directement par les citoyens, qui sont responsables de la gestion de l'économie, de l'éducation, de la santé, et de la culture. Ces conseils sont chargés de l’organisation du travail, de la production et de la distribution, dans une logique de collectivisme.
- Les Cercles : Chaque commune est entourée d’une zone rurale, formant un cercle. Ces cercles sont également organisés autour de principes socialistes, mais dans des structures plus communautaires et souvent plus informelles. Les cercles collaborent étroitement avec les communes pour coordonner la politique nationale tout en respectant une certaine autonomie locale. Cela permet d’éviter les tensions entre les grandes villes et les régions périphériques, assurant une cohésion sociale fondée sur l’entraide.
Assemblée Fédérale des Communes[]
L’Assemblée fédérale des Communes, qui se réunit régulièrement, est composée de délégués élus par les conseils populaires des communes. Elle prend en charge la coordination des politiques sociales, économiques et internationales, et valide les réformes qui affectent l’ensemble de la République. Le système de représentation garantit que toutes les communes, grandes et petites, aient voix au chapitre. Cependant, les décisions importantes sont souvent le fruit de longues discussions et de compromis entre les différentes communes.
Les Valeurs et les Idéaux de la République Unie des Communes Françaises[]
La République Unie des Communes Françaises repose sur un socle idéologique profondément ancré dans les principes du marxisme et du socialisme autogéré. Elle applique de manière radicale les enseignements de Karl Marx et de Friedrich Engels, en s’appuyant sur la lutte des classes et la destruction des rapports capitalistes. La société se caractérise par des valeurs de solidarité et d’égalité absolue, et tout est mis en œuvre pour garantir l’abolition des inégalités économiques et sociales.
L’égalitarisme social et économique[]
L’une des grandes priorités de la République Unie des Communes Françaises est la réduction des inégalités sociales. Les moyens de production (usines, terres, mines, etc.) sont collectivement possédés et gérés par les travailleurs eux-mêmes via des conseils d’ouvriers et des comités de gestion. Le propriétarisme privé est aboli, et tout le système économique est basé sur le principe de la gestion collective. La redistribution des ressources et des richesses se fait de manière planifiée, selon les besoins de chaque individu et en fonction de la capacité productive des communes.
Le droit des femmes et l’égalité des genres[]
L’égalité des sexes est un pilier fondamental de la République Unie des Communes Françaises. Le féminisme marxiste s'exprime pleinement dans les réformes sociales de la république. Les femmes, qui étaient historiquement opprimées sous les régimes précédents, sont désormais considérées comme égales dans tous les aspects de la vie sociale, économique et politique. Elles participent pleinement aux conseils populaires, aux comités de gestion, et aux activités économiques, et bénéficient d’un droit au travail, à la santé et à l’éducation dans des conditions égales à celles des hommes.
L’anticléricalisme et la laïcité radicale[]
L’anticléricalisme est une caractéristique forte de la République Unie des Communes Françaises. La religion est vue comme un obstacle à la libération des masses et à la construction d’une société juste. La laïcité est imposée de manière stricte, et toute forme d’influence religieuse est bannie de la sphère publique. Les églises et institutions religieuses sont fermées ou réquisitionnées pour être transformées en écoles laïques, en espaces communautaires ou en ateliers de production. La liberté de conscience est protégée, mais l’influence religieuse dans les affaires publiques est considérée comme une forme de domination à éradiquer.
Politique Internationale et Relations Extérieures[]
La République Unie des Communes Françaises est largement isolée sur la scène internationale en raison de ses idéaux révolutionnaires et de son pacifisme militant. Les monarchies européennes et les puissances impérialistes, qui redoutent la propagation de l'idéologie socialiste et communiste, cherchent à contenir cette république naissante, mais leurs efforts sont souvent infructueux.
Soutien à la Révolution russe et à l’internationalisme prolétarien[]
La France communarde, fidèle à l’esprit internationaliste, soutient activement la Révolution d’Octobre en Russie en 1917. Les volontaires communards envoient des contingents de militaires révolutionnaires pour aider les bolcheviks dirigés par Lénine à consolider leur pouvoir et à étendre la révolution. L’un des objectifs de la République Unie des Communes Françaises est de propager l’idéal socialiste à travers l’Europe, en soutenant les révolutions populaires et en diffusant les principes du marxisme.
Non-participation à la Première Guerre Mondiale[]
Lorsque la Première Guerre Mondiale éclate en 1914, la France, fidèle à ses idéaux de pacifisme révolutionnaire, refuse de participer au conflit, bien que les puissances européennes, notamment l'Empire Allemand et les Alliés, voient cette neutralité avec méfiance. La France choisit de se concentrer sur ses réformes internes et sur la consolidation du socialisme à l’échelle nationale, tout en continuant à soutenir les révolutions ouvrières ailleurs, comme en Russie et en Allemagne.
Les Défis Internes et Externes[]
La Montée des Tensions Européennes[]
Malgré son modèle socialiste, la France communarde est confrontée à une méfiance croissante de la part des puissances européennes. L'Empire Allemand, victorieux à l’issue de la Première Guerre mondiale, domine désormais le continent. Cependant, malgré sa victoire, l’Allemagne se retrouve aussi face à un mouvement révolutionnaire interne, notamment avec l’émergence des Soviets en Allemagne et la montée des ouvriers révolutionnaires à Berlin et Hambourg.
Les révolutions ouvrières s’étendent rapidement à travers le continent : l’Union socialiste d'Angleterre, la République des Conseils de Hongrie, et d'autres pays européens adoptent des régimes socialistes, mais l’Allemagne reste sous l'emprise d'un régime militaire. En 1920, après une série de révolutions et de soulèvements, l'Allemagne devient finalement une République socialiste sous le nom de République des Ouvriers d’Allemagne.
L’Europe Socialiste et les tensions montantes[]
L’Europe est désormais dominée par des régimes socialistes et communistes : la France, la Russie soviétique, l'Allemagne (jusqu'en 1938) et plusieurs autres pays, notamment la Hongrie et l'Angleterre, sont sous l’influence du socialisme ouvrier. Cependant, cette situation entraîne une montée de tensions avec les puissances conservatrices du continent, telles que l’Italie, l’Espagne, la Roumanie et l’Empire Ottoman, qui forment des ligues contre le communisme et l’idéologie bolchevique. Une nouvelle guerre, bien que toujours évitée dans un premier temps, semble de plus en plus probable à mesure que la révolte gronde à Berlin, à Londres et à Paris. L'Allemagne nazie, créée en 1938, rejoint la Ligue anticommuniste.
L’Europe se prépare alors à une Seconde Guerre Mondiale, où le conflit idéologique entre le socialisme et le capitalisme semble inévitable.