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  1. REDIRECTION Modèle:Infobox guerreLe royaume de Naples est un ancien État européen, de 1282 à ?.

Histoire[]

Voir Histoire du Royaume de Naples (or-uchronie)

Contexte[]

Le roi Ferdinand IV de Naples et la reine Marie-Caroline sont de fervents opposants de la France révolutionnaire et de Napoléon. En 1805, alors que se préparent les guerres de la Troisième Coalition, la reine assure à l'ambassadeur français à Naples, Charles-Jean-Marie Alquier, que son pays restera neutre pendant le conflit. À Paris, un traité prévoyant la neutralité napolitaine en échange de l'évacuation des ports occupés par l'armée française est même signé le 21 septembre par le marquis de Gallo et Talleyrand. Pour autant, les souverains napolitains jouent un double jeu : un traité secret avait été signé le 10 septembre précédent à Naples avec l'émissaire russe Alexandre Tatichtchev. Il stipule que le roi Ferdinand accepte d'accueillir les troupes de la coalition sur son territoire et place son armée sous le commandement russe.

Le 14 octobre, conformément aux dispositions du traité franco-napolitain, les troupes françaises commencent leur retrait, mais dans les semaines qui suivent, un corps expéditionnaire russe et britannique débarque à Naples. À la fin du mois de novembre, l'armée russo-napolitaine marche sur le royaume d'Italie. Alors que l'empereur Napoléon Ier n'envisageait pas, dans un premier temps, l'invasion du sud de l'Italie, ce qu'il considère comme une trahison de la part des Napolitains le décide. La création d'un royaume de Naples sous domination française résulte donc des circonstances du conflit alors que l'empereur envisageait dans un premier temps une simple alliance.

Opérations militaires[]

Le 27 décembre, au lendemain de la signature du traité de Presbourg entre la France et l'Autriche, Napoléon déclare au palais de Schönbrunn que « la dynastie de Naples a cessé de régner. Son existence est incompatible avec le repos de l'Europe et l'honneur de ma couronne. » Dans le même temps, l'armée française marche sur Naples à la tête d'une armée de 40 000 hommes, commandée par Joseph Bonaparte, le frère de Napoléon, promu général de division avec le titre de lieutenant de l'empereur à cette occasion. Napoléon entend prolonger l'effet de la bataille d'Austerlitz pour chasser les troupes autrichiennes et russes d'Italie tout en s'emparant du royaume de Naples, dernière possession des Bourbons dans la péninsule. La campagne est d'autant plus favorable aux Français que le corps expéditionnaire anglo-russe se replie vers la Calabre, livrant les Napolitains à eux-mêmes.

Capoue est prise le 6 février par les Français, tandis que le lendemain, la reine Marie-Caroline implore le pardon de Napoléon, en vain. Le 15 février, Joseph Bonaparte entre solennellement à Naples. Ferdinand IV et son épouse sont contraints de se retirer en Sicile et font de Palerme la nouvelle capitale du reste de leur royaume. La guerre se poursuit pendant plusieurs mois. Des contingents anglais défendent la Calabre et obtiennent même un succès à Maida le 4 juillet. La région n'est pacifiée qu'à la fin de l'été tandis que Gaète, défendue par par le prince Louis de Hesse-Philippsthal qui refuse d'obéir à l'ordre de se rendre, tombe après un siège de près de cinq mois.

Joseph, roi de Naples[]

Une fois rendu maître du pays par le succès militaire de son armée, Joseph Bonaparte en organise le fonctionnement. Le 30 mars 1806, Napoléon nomme son frère Joseph « roi de Naples et de Sicile », bien que ne possédant pas la Sicile, inaugurant ainsi la construction du système familial que l'empereur entend placer à la tête de l'Europe. La possession de Naples est d'une importance capitale pour l'Empire français car elle lui permet de compléter sa domination sur la péninsule italienne, tout en assurant le contrôle des routes maritimes de la Méditerranée et de l'Adriatique. Dès son avènement au trône, Joseph veut apparaître comme un roi réformateur et soucieux du bien-être de ses sujets, face à un Ferdinand IV, peu soucieux du sort de son peuple ,mais il fallut maintenir une pression répressive face aux complots et révoltes.

Changement de roi[]

Joseph demeura deux années à la tête du royaume de Naples. Le 21 mai 1808, il reçut de Napoléon l'ordre de se rendre en Espagne afin d'en ceindre la couronne. La trône de Naples fut alors offert à Joachim Murat et à sa femme Caroline, la sœur de Napoléon. En contrepartie, le couple Murat devait abandonner le grand-duché de Berg, toutes ses possessions mobilières et immobilières en France, sa solde de maréchal tout en conservant le titre. Moyennant ces sacrifices, Murat fut par la grâce de Dieu et par la Constitution de l'État, Joachim Napoléon, roi des Deux-Siciles, sous le nom de Joachim Napoléon.

Trahison[]

En 1812, le roi de Naples combattit aux côtés de Napoléon pendant la campagne de Russie et la régence du royaume fut confiée à Caroline. Dès son retour, Murat, persuadé de l'écroulement progressif du Grand Empire napoléonien mais désireux de conserver son propre royaume, se tourna vers les ennemis de Napoléon. Il entama une double manœuvre qui le mena à sa perte. Pour Napoléon, il fut toujours l'allié et le satellite de la France, mais pour la Grande-Bretagne et l'Autriche, il se montra prêt à observer une neutralité en contrepartie de son maintien à la tête de son royaume. L'abdication de Napoléon après le traité de Fontainebleau conclut son entente avec l'Autriche. Le 17 janvier 1814, Murat lança une proclamation aux peuples de l'Italie dans laquelle il annonçait une alliance avec les coalisés contre l'empereur des Français. Le soutien de l'Autriche était cependant très incertain. Le retour de Napoléon de l'île d'Elbe redonna espoir à Murat, qui dès lors envisagea de conquérir l'Italie et de s'en proclamer roi. Il déclara la guerre à l'Autriche, mais ses troupes furent vaincues le 2 mai 1815, et il fut fait prisonnier par les armées de Ferdinand IV.

Accords de Genève[]

Article détaillé : Accords de Genève

Suite à la victoire de Napoléon à Waterloo, les Alliés capitulent et signent les accords de Genève le 8 décembre 1815. Le royaume de Naples est rendu à Napoléon et Murat est libéré, malgré les protestations du roi Ferdinand IV. Napoléon décide alors de se faire sacrer lui-même roi de Naples, ce qui est fait le 15 avril 1817. Murat et Caroline, ayant perdu la confiance de Napoléon, sont envoyés à Paris.