Histoire[]
1. La Scission de la Belgique (1946) : L'Influence de Roosevelt[]
À la fin de la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis, sous l’impulsion de Franklin D. Roosevelt, décident d’une refonte géopolitique radicale en Europe pour contrer l’influence soviétique. La Belgique est scindée en deux entités distinctes : la République de Wallonie (prenant aussi de régions francaises et le Luxembourg) et le Royaume des Flandres. Roosevelt, cherchant à renforcer la stabilité de l’Europe de l’Ouest et à installer un contrôle plus direct sur cette zone, impose la séparation afin de minimiser les tensions internes et d’affaiblir les forces communistes, notamment en Wallonie.

Carte du projet de Roosevelt
Le Royaume des Flandres devient un État monarchique constitutionnel sous la direction de Léopold III, mais avec un gouvernement largement dominé par les partis libéraux et nationalistes flamands, qui prônent une alliance stratégique avec les États-Unis et l’OTAN.
2. Fondation du Royaume des Flandres (1946-1950)[]
Après la scission, le Royaume des Flandres adopte un régime monarchique. Bien que le roi conserve un rôle symbolique, la véritable gouvernance repose entre les mains des partis libéraux flamands et des dirigeants influencés par les États-Unis. Le Parti Libéral Flamand et des factions conservatrices se forgent rapidement une majorité politique.
Les États-Unis exercent une forte pression économique et politique, imposant des réformes libérales pour encourager l'industrialisation et l’intégration dans l’OTAN. Le néerlandais et l'anglais deviennent les deux langues officielles, avec une importance croissante de l'anglais en raison des relations commerciales et militaires avec les États-Unis.
3. L’Économie du Royaume des Flandres (1946-1960)[]
Dans les premières décennies, l’économie du Royaume des Flandres est principalement industrielle, axée sur la sidérurgie, le charbon et les industries lourdes. Les États-Unis accordent une aide considérable dans le cadre du Plan Marshall pour soutenir la reconstruction du pays, ce qui entraîne un développement rapide des infrastructures et un accroissement des exportations.
Toutefois, cette industrialisation génère aussi des tensions, notamment entre les zones urbaines riches, comme Anvers et Bruges, et les zones rurales, comme le Pays de Flandre, qui se sentent délaissées.
Le libéralisme économique imprégnant les politiques du gouvernement se traduit par une privatisation massive des industries et une politique étrangère alignée sur les intérêts américains. La société flamande se modernise, mais les inégalités sociales restent fortes, créant des frictions entre la classe ouvrière et la bourgeoisie flamande.
4. Les années 1960-1980 : Montée des Tensions et des Revendications Nationalistes[]
Dans les années 1960, les tensions internes commencent à se cristalliser autour de la question de l’autonomie régionale. Les partis nationalistes flamands (comme le Vlaams Belang) réclament une indépendance accrue, d'abord économique, puis politique. La division entre les élites économiques, particulièrement influencées par les États-Unis, et la classe ouvrière flamande s’accentue. Les nationalistes, qui appellent à une séparation totale avec la République de Wallonie, commencent à gagner en popularité dans les années 1970.
Au niveau international, le Royaume des Flandres se rapproche de plus en plus des États-Unis et devient un pion clé de l'OTAN, jouant un rôle crucial dans la défense de l'Europe occidentale pendant la guerre froide. Cependant, cette alliance rapproche aussi le Royaume des Flandres d'une politique d’autoritarisme libéral, avec une surveillance étroite des oppositions internes, notamment de la gauche flamande.
Les tensions avec la République de Wallonie et la France se maintiennent, en partie à cause de la ligne de fracture linguistique et des divergences idéologiques. Cependant, les deux pays restent en bons termes diplomatiques, bien que la question de Bruxelles, comme capitale de la Flandre et siège des institutions européennes, demeure une source de discorde.
5. Le Royaume des Flandres dans les années 1990-2000 : Stabilisation et Modernisation[]
Dans les années 1990, après la fin de la guerre froide, le Royaume des Flandres prend un tournant. La monarchieconserve son rôle symbolique, mais le pouvoir politique se recentre sur une democratie parlementaire stable, avec un système de partis dominé par les libéraux flamands et les nationalistes flamands. Le Royaume devient un membre clé de l’Union Européenne, mais reste un fervent défenseur des intérêts atlantiques.
L’économie flamande se modernise encore plus avec l’émergence des technologies de l'information, des services financiers et de l’industrie de pointe. Le pays connaît une forte croissance économique, notamment grâce à son port de Zeebrugge et son rôle central dans la logistique internationale.
À l’intérieur du pays, les tensions entre les communautés flamandes se manifestent, particulièrement entre les régions les plus riches du nord, comme Anvers, et les plus rurales du sud, qui se sentent souvent laissées pour compte dans le développement économique rapide. La montée de l’extrême droite flamande, notamment avec des partis indépendantistes comme le Vlaams Belang, fait partie du paysage politique de plus en plus polarisé.
6. Les années 2010-2025 : Un Royaume des Flandres Solidement ancré dans l'Europe et le Monde[]
Au XXIe siècle, le Royaume des Flandres s’affirme comme une nation libérale et pro-américaine, bien que les tensions internes se poursuivent. Les partis nationalistes flamands continuent à plaider pour un indépendance complète, et certains courants politiques veulent rompre totalement avec l’Union européenne, tout en restant fidèles à leur alliance stratégique avec les États-Unis.
La monarchie reste, mais avec une influence de plus en plus symbolique. Le roi Philippe I incarne la continuité et la stabilité du pays, tout en étant un simple chef d'État honorifique. Le pouvoir effectif appartient toujours au gouvernement élu, dominé par les partis libéraux et nationalistes.
L’économie est robuste mais marquée par des défis internes : les inégalités sociales, le déclin industriel dans certaines régions et la montée de l'automatisation et de la numérisation. Les Flamands continuent à revendiquer une plus grande autonomie sur le plan économique et politique, tandis que la question de Bruxelles devient plus complexe avec un afflux migratoire venant de l’extérieur de l'UE.
La politique du Royaume des Flandres[]
Après la création du Royaume des Flandres, une monarchie constitutionnelle est instaurée, avec un roi à la tête du pays et un gouvernement parlementaire. Cependant, la politique interne du royaume est marquée par une forte influence américaine, à la fois sur le plan économique et militaire. Le pays se positionne clairement dans le bloc occidental, adoptant des politiques économiques libérales et des réformes progressistes pour se moderniser et se rapprocher des standards américains.
Gouvernements et partis[]
Le Royaume des Flandres est dominé par plusieurs partis politiques au cours des décennies suivantes. Les principaux partis sont le Parti Libéral Flamand (PLF), le Parti Chrétien-Démocrate Flamand (CDV) et le Parti Socialiste Flamand (PSF). Le Royaume des Flandres adopte un système parlementaire dans lequel le roi joue un rôle symbolique, mais l'influence réelle est détenue par les partis politiques qui gouvernent.
- 1946-1952 : Le premier gouvernement du Royaume des Flandres est dirigé par le Parti Libéral Flamand (PLF), avec un soutien des Démocrates-Chrétiens. Ce gouvernement se concentre sur la reconstruction du pays, avec une aide importante des États-Unis via le Plan Marshall.
- 1952-1965 : Le Parti Socialiste Flamand (PSF) prend le pouvoir après une période de tensions sociales et économiques, notamment en raison des inégalités sociales exacerbées par les politiques économiques libérales. Le roi reste une figure symbolique, mais les partis politiques flamands contrôlent la politique.
- 1965-1980 : La montée du nationalisme flamand et des tensions avec la République de Wallonie entraîne une fragmentation politique. Le Royaume des Flandres devient plus conservateur avec l'émergence de partis nationalistes flamands tels que le Vlaams Belang.
- 1980-2000 : Un gouvernement plus modéré et pro-européen émerge, porté par le Parti Libéral Flamand (PLF) et des partis centristes. Le pays renforce sa position en tant que membre de l’Union européenne et reste fidèle à l'OTAN.
- 2000-2020 : La montée des tensions sociales, les problèmes économiques liés à la mondialisation et les tensions internes entre les Flandres et la Wallonie marquent la fin de la période de stabilité. Le Royaume des Flandres se débat avec des questions d’identité nationale et de migrations.
Liste des présidents et dirigeants majeurs[]
- 1946-1952 : Charles de Croÿ (Parti Libéral Flamand) - Premier ministre et figure clé de la reconstruction.
- 1952-1965 : Louis Michiels (Parti Socialiste Flamand) - Expansion des droits sociaux et réformes économiques.
- 1965-1980 : Léon Duquesne (Parti Libéral Flamand) - Premier ministre durant une période de forte division interne.
- 1980-1995 : Hugo Wouters (Parti Chrétien-Démocrate Flamand) - Pro-européen et pro-OTAN, consolidant les alliances avec les États-Unis.
- 1995-2005 : Sophie Boonen (Parti Socialiste Flamand) - Première ministre progressiste, soutenant les droits des travailleurs.
- 2005-2020 : Jean-Pierre Gosselin (Parti Chrétien-Démocrate Flamand) - Premier ministre pendant une période de crise économique et de tensions internes.
Économie[]
Le Royaume des Flandres, dans cette uchronie, développe une économie libérale fortement influencée par les États-Unis. Après la guerre, la région bénéficie d'importantes aides américaines dans le cadre du Plan Marshall, ce qui permet un développement rapide de ses infrastructures et de son industrie. Les secteurs clés de l’économie sont l’industrie manufacturière, le secteur technologique et le commerce.
Relations économiques avec les États-Unis[]
Le Royaume des Flandres est un partenaire stratégique des États-Unis. Les investissements américains dans les industries locales sont massifs, notamment dans le secteur de la chimie, de l’automobile et de l’énergie. La Belgique flamande se rapproche progressivement du modèle économique américain, ce qui provoque parfois des tensions avec la France et d’autres pays européens qui voient dans cette orientation une perte de souveraineté économique.