
En 1469, Isabelle de Castille et de Ferdinand d'Aragon concluent un mariage qui marque le début de l'union dynastique des deux royaumes, d'où naquit ensuite l'Espagne - l'un des plus grands empires de l'histoire. Cependant le mariage de Valladolid ne semblais pas être le point déterminant de l'avenir des états de la péninsule ibérique et plusieurs mariages entre les maisons royales de Castille et de Portugal avaient énormément raproché les deux couronnes. Si bien qu'en 1474, à la mort d'Henri IV de Castille, sa fille unique Jeanne fut marrié à Alphonse V de Portugal et s'ensuivit une guerre de succession qui fut remporté par les partisans d'Isabelle.
Pourtant Henri IV carraissait le projet d'unir Jeanne au prince héritier Jean de Portugal, dans l'espoir d'unir les deux maisons contre les ambitions d'Isabelle mais la faiblesse de caractère du roi doubler de la puissance du parti de sa demi-soeur ont emportés ces plans. Mais nous pouvons nous intéroger sur quoi aurait ressembler une « Espagne » basé sur l'union entre la Castille et le Portugal, et avec pour premier roi, Jean II dit « le Prince parfait » (en portugais: o Príncipe Perfeito); un monarque centralisateur et partisan de l'exploration maritime.
Supposons qu'en raison de circonstances de l'époque, la femme qui est devenue Isabelle la Catholique dans notre histoire soit décédée peu de temps après sa naissance. Quel aurait été les conséquences de l'union de la Castille et du Portugal sur l'Europe et le Monde ?
La fin des Trastamare[]

Henri IV, roi de Castille
Le 19 septembre 1468, au sommet de la colline de Guisando près d'Ávila, est signé le traité de Toros de Guisando entre le roi Henri IV de Castille et les partisans du prince Alphonse, demi-frère du roi, mort prématurément plutôt dans l'année, le 5 juillet. L'adolescent de 14 ans, prince des Asturies, avait été procalmé roi de Castille, sous le nom d'Alphonse XII, en 1465 par une faction de noble opposés à Henri et ses conseillés. Après une guerre civile de trois ans où aucun camps ne sort vainqueur, la disparition d'Alphonse l'Innocent permit une réconciliation des rebelles avec le roi; en échange de la reconnaissance d'Henri IV comme roi légitime et de sa fille unique, l'Infante Jeanne, comme héritière au trône ce dernier expulse de la cour son favori, Beltrán de la Cueva et surtout la reine Jeanne de Portugal, convaincue d'adultère.
Henri IV est un roi faible d'esprit comme de corps, soumis à la grande noblesse et à des favoris qui se disputent les grâces et les places royales. Pour épouser Jeanne de Portugal, le roi avait du divorcé de sa première épouse en 1455, Blanche de Navarre, en prétextant une « impuissance perpétuelle » et laissant entendre une incapacité à pouvoir procréer. La naissance de l'infante en 1462 ne tait pas les rumeurs, et rapidement Beltrán est soupçonné d'être le père de Jeanne, surnommé La Beltraneja [1], ce qui en fait une batarde pour une partie de la noblesse. Néanmoins, la réduction de la maison royale force l'aristocratie à reconnaitre l'infante comme princesse, tout en estimant que la future reine sera aussi manipulable que le roi.
Pourtant, Toros de Guisando n'assure pas à la grande noblesse le pouvoir sur les couronnes de Castille. Henri IV ne rompt totalement pas avec Jeanne de Portugal - un des accords du traité stipulais le divorce des époux, processus jamais démarré - qui ensemble cherchent un époux à Jeanne pour lui assurer le trône, il est déjà tout trouvé; le prince Jean de Portugal. Le roi de Castille entretien des relations amicales avec le Portugal, et grace à l'action diplomatique de la reine l'union des deux héritiers semble assuré tandis que l'opposition aristocratique échoue à trouver un candidat et à l'imposer à Henri IV - les noms de Charles de France, Georges Plantagnêt et Ferdinand d'Aragon furent émis. Le 19 octobre 1470, Jean de Portugal épouse Jeanne de Castille à Madrid.

Jeanne, reine de Castille
Ce mariage renforce pour un court moment l'autorité d'Henri IV; il proclame Jean de Portugal, prince des Asturies en janvier 1471, et participe à la conquête de Tanger par l'envoie de noble castillans aux cotés du Portugal. Une paix intérieur semble se déssiner au début de la décénnie 1470 en Castille, mais l'état de santé du roi se dégrade à l'hiver 1474, et le 11 décembre Henri IV meurt à 49 ans. Le lendemain Jeanne est proclamé reine sous les acclamations d'une aristocratie unie, pourtant cette noblesse allait rapidement se déchirer.
La guerre Johannique[]
L'ascension de Jeanne de Castille sur le trône signifie que Jean de Portugal est ammener à régner à ses côtés; respectivement agés de 12 et 20 ans. Craignant que le prince prenne le pouvoir, l'aristocratie nomme l'archevêque de Tolède et primat d'Espagne, Alfonso Carrillo de Acuña comme régent mais concédant au prince le titre royal, devenant Jean III de Castille. Pourtant, Jean, par son nouveau titre, s'estimait pleinement légitimite à agir, et il le prouve en convoquant les Cortes en février 1475, où il s'appuie sur les représentants populaire pour miner l'influence de la noblesse. Le temps de la Couronne faible semblait révolue, et celà n'allait pas sans faire naitre une opposition féroce, dirigé par l'archevêque de Tolède, le Cardinal Alfonso Carrillo de Acuña qui n'est autre que le chancelier de Castille et primat d'Espagne - adevaisaire de longue date d'Henri IV, il semblait s'être ranger du coté de Jeanne mais ce prélat partisan d'une couronne faible et decentralisé devait inéluctablement entrer en conflit avec Jean III.
En mai, les tensions entre Jean III et l'opposition sont à leurs paroxysme, étonnamment Acuña organise, le 15 mai à Ségovie, une rencontre avec le roi mais ceci était un piège de l'archevêque qui chercha à s'emparer de la reine Jeanne afin la mettre sous tutelle, l'oppération fut un échec. La sédition était ouverte, et pour éviter de perdre la face l'opposition appuie ses actions sur les lois qui autorisent la révolte contre un pouvoir jugé « tyrannique », « étranger » et « usurpateur » - tirés des ordonnaces de Alcalá, promulgués en 1348 sous Alphonse XI. Les rebelles sont rejoint par Ferdinand d'Aragon, candidat à la succession de Jeanne, poussé dans cette entreprise par son père, le roi Jean II d'Aragon. En réaction, Jean III de Castille appelle son père Alphonse V à l'aide et une alliance est noué avec le roi Louis XI de France, qui combat alors l'Aragon pour le Roussillon.
Entre juin et septembre, plusieur révoltes anti-johannistes éxplosent dans le sud-est de la Castille, notamment Alcaraz qui est la première citadelle à tomber dans les mains d'Acuña. En janvier 1476, Ferdinand entre en Castille à la tête de 4 000 hommes pour appuyer les 4 000 rebelles dirigés par le Cardinal, ils remontent ensemble vers Tolède sans rencontrer de résistance. Après avoir attendue l'hiver à Burgos, afin que tout ses adversaires ce manifestent, Jean III prend la direction de l'armée royal tandis qu'Alphonse V entre à Plasencia, dans l'objectif de converger sur Madrid.
Acuña et Ferdinand arrivent devant les portes de Tolède le 20 janvier, mais à leurs grande surprise la ville de l'archevêque refuse de sa rallier leurs camps et maintient porte clause. Devant l'impossibilité de prendre la place manu militari ou de la contourner, les armées rebelles recullent vers l'est pour assurer la laison avec l'Aragon, et surtout pour éviter une prise en tenaille entre les armées de Jean III et Alphonse V. D'autant que Louis XI avait signé une trêve avec Jean II d'Aragon, et désormais le roi pouvait soutenir l'entreprise de son fils.
La bataille pour la Castille[]
A partir de mars, l'intensification de la guerre vas monter d'un cran par l'entrée officielle dans le conflit de l'Aragon, appuyé par le roi Ferdinand Ier de Naples - cousin de Jean II, il avait marié sa fille Éléonore à Ferdinand d'Aragon en 1471. Cette intervention vient renforcer un camps rebel affaiblit par la déclaration de la reine Jeanne, le 1er mars à Burgos, dans laquelle elle se déclare majeure et confirme l'ensemble des décisions politiques prisent par son époux. Pour Acuña, une victoire militaire doit venir contrebalancer cette annonce malgrès les réticences de Ferdinand, qui préfère attendre les renfort de son père, mais finalement la décision du cardinal l'emporte.

Bataille de Tembleque
Le 15 mars, la bataille de Tembleque a eu lieu, au cours de laquelle les armées royalistes sous le commandement du roi et d'Alphonse V, et les rebelles dirigés par Alfonso Carrillo de Acuña, se sont rencontrés. Au début, la balance en semblais pas pencher pour un camps en particulier, mais à midi, Jean III vainc l'aile droite rebelle. Ferdinand, qui commandait le centre et avait vaincue Alphonse V, voit le mouvement et décide de quitter le champs de bataille laissant le Cardinal seul aux commandes qui sonne une retraite en bonne ordre. Victoire à la Pyrrhus pour les royalistes, elle à pour effet de contraindre Ferdinand à rentrer en Aragon et de le séparer de Acuña qui se réfugie dans l'Albacete. Jean III et Jeanne en tirent un avantage politique, car la noblesse castillane fini par se rallier à la cause royale, d'autant que le 3 juillet, la reine donne naissance à son premier enfant, Jean, déclaré dans la foulé héritier. Enfin en septembre, la marine porto-castillane traverse le détroit de Gibraltar et peut désormais menacer l'Aragon en Méditérrannée.
Traité de Teruel[]
Les années 1477 et 1478, ont vues les forces johannistes prendre le dessus dans le conflit; avec l'affermissement dynastique du couple royal et l'échec des rebelles à éfficacement s'installer en Castille. Une ultime offensive est organisé dans le courant de l'hiver 1478, contre les forces du Cardinal qui perd totalement pied à terre dans la couronne dont il se dit le « défenseur ». Peut à peut il est lacher par ses soutiens, à commencer pas son allié Ferdinand II qui depuis le 19 janvier 1479, est devenue roi d'Aragon et craint perdre des terres si il persiste à participer à cette guerre - d'autant que Louis XI menace de réintervenir dans le conflit. De son côté, Jean III n'est pas particulièrement partisan de la continuation de la guerre, estimant avoir sécuriser le royaume de sa femme, et aussi, car Alphonse V fait pression depuis longtemps pour obtenir la paix.
Les négociations s'ouvrent en Aragon, à Teruel, en mars. Les ambassadeurs castillans posent comme condition la pleine reconnaissance de légitimité de Jeanne sur le trône de Castille, la validité du mariage avec Jean III et la fin du soutien de Ferdinand II à la rébéllion. En échange, l'Aragon obtiendrais la pleine hégémonie en Méditerrannée, et les mains libres en Navarre et en Afrique du Nord. Ferdinand II, qui était lui-même à la table des négociations, s'empressa d'accepter ces propositions dont il estime sortir relativement gagnant, obtenant même un mariage pour sa fille Béatrice avec l'héritier castillan. Pourtant le traité fut signé le 4 septembre, à cause des tractations mené par Carrillo de Acuña pour brouiller les deux parties mais après avoir obtenue la grâce et le conservation de son épiscopat de Tolède auprès de Jean III, l'archevêque se soumet et remet les places fortes rebelles dans les mains du roi.
Le nouveau royaume[]
Les Rois Jean et Jeanne[]
Politique intérieur[]
Politique extérieur[]
Grandes découvertes[]
Notes[]
- ↑ Littéralement; la fille de Beltrán