Point de dissidence : Le 18 juin 1815, Napoléon Ier gagne la bataille de Waterloo.
Prélude[]
En mars 1815, une nouvelle coalition, la septième, se constitue au congrès de Vienne pour contrer Napoléon Ier qui s'est échappé de l'île d'Elbe. Le roi de France Louis XVIII à fuit en Belgique. L'armée du général Wellington est déjà sur le sol belge, l'armée prussienne du maréchal Blücher la rejoint début juin. Napoléon, préférant passer à l'offensive dans l'espoir de séparer Wellington et Blücher, repousse les Prussiens près de Charleroi et passe la Sambre.
Le 16 juin, Napoléon bat les Prussiens à Lagny, qui perdent 12 000 hommes, sans pour autant être une victoire décisive. Les Prussiens se sont simplement retirés, conservant leur artillerie et son esprit combatif. Les pertes françaises s’élèvent à 7000 hommes. Informé de la défaite des Prussiens, Wellington fait repliés ses unités sur la position du Mont-Saint-Jean, où Blücher à promis de le rejoindre. Le repli par la chaussée de Bruxelles sur le village de Waterloo se fait discrètement. Le général Ney (qui était également chargé de couper les arrières prussiennes lors de la bataille de Lagny) ne s'en aperçoit que dans l'après-midi du 17, alors que l'orage transforme le terrain en bourbier.
Les forces et le plan de Wellington[]
L'armée de Wellington comprend 68 000 hommes (25 000 Britanniques, 17 000 Néerlandais, 10 000 Hanovriens, 7 000 Brunswickois, 6 000 hommes de la King's German Legion et 3 000 Nassauviens).
Wellington a déployé son armée sur le plateau de Mont-Saint-Jean, face au sud, de part et d'autre de l'axe Charleroi-Bruxelles. Par mesure de protection et de surprise, la plupart des unités sont sur la contre-pente mais le dispositif est précédé, d'ouest en est, par trois points d'appui constitués de grosses bâtisses barricadées et défendues : le château-ferme d'Hougoumont, la ferme de la Haie Sainte et la ferme de la Papelotte transformées en redoutes. L'armée est en position défensive et de fixation de l'armée ennemie, et est disposée à tenir ces positions au mieux pour rendre possible l'arrivée de l'armée prussienne sur son aile gauche. Comptant sur ce renfort venant de l'Est, Wellington place une grande partie de ses troupes à l'ouest, protégeant ainsi sa ligne de retraite éventuelle vers la mer.
Les forces et le plan de Napoléon[]
Le matin du 18 juin, l'armée de Napoléon (71 600 hommes) prend position à environ un kilomètre au sud du plateau avec :
- à l'ouest de la route, le IIe corps de Reille (20 000 hommes) précédant le IIIe corps de cavalerie de Kellermann (3 400 cavaliers) et la division de cavalerie lourde de la Garde de Guyot (2 100 cavaliers) ;
- à l'est de la route, le Ier corps de Drouet d'Erlon (20 000 hommes) précédant le IVe corps de cavalerie de Milhaud (2 700 cavaliers) et la division de cavalerie légère de la Garde de Lefebvre-Desnouettes (2 000 cavaliers).
- en arrière, le VIe corps de Lobau (10 000 hommes), les divisions de cavalerie de Domon et de Subervie (chacune 1 200 cavaliers) et trois divisions d'infanterie de la Garde (9 000 hommes).
Numériquement, Napoléon n'a qu'une très légère supériorité en hommes, mais son artillerie est beaucoup plus nombreuse, ce qui lui fait dire à ses officiers généraux lors de sa conférence d'état-major matinale dans son QG de la ferme du Caillou, « qu'il ne faut pas faire tant de cas des Anglais, qu'il a quatre-vingt-dix chances sur cent de les battre, que ce sera l'affaire d'un déjeuner… Nous coucherons ce soir à Bruxelles ».
Le plan de Napoléon est de mener l'attaque principale à l'est et au centre en y incluant la ferme de la Haye Sainte (centre du dispositif allié). Il fait déployer 80 canons (appelés la grande batterie) devant le Ier corps.
Afin d'attirer les réserves de Wellington vers l'ouest, il charge d'abord le IIe corps de lancer, avec uniquement la division Jérôme (commandée par le frère de l'Empereur), une attaque de diversion à l'ouest, sur la ferme Hougoumont.
Il a plu toute la nuit, le terrain est détrempé. La mise en place de l'artillerie, dans la boue, est difficile. Le début de l'attaque est retardé. Par la suite, l'efficacité des tirs est réduite (les boulets s'enfoncent dans la terre au lieu de rebondir par ricochets). La progression de l’infanterie et de la cavalerie n'est guère aisée.
Bataille[]
11h30[]
Le 18 juin à 11h30 démarre l'attaque de diversion menée par le Prince Jérome contre le château-ferme de Hougoumont. Les 3 030 hommes de la brigade Bauduin doivent attaquer en premier et pénétrer dans le bois. Une grêle de balles tombe alors sur les Français et le général Bauduin est mortellement blessé. En une heure, les Français chassent du bois les soldats nassauviens qui se trouvaient au sud d'Hougoumont. Le prince s'acharne alors pour prendre la position fortifiée. À 13 h 30, le lieutenant Legros, un ancien sapeur, parvient, à coups de hache, à défoncer un battant de la porte nord de la ferme. Les Français s'engouffrent dans la brèche et Hougoumont est pris à 15h.
13h[]
À 13 h 00, à l'Est, les quatre-vingts canons de la grande batterie déployés sur 1 400 mètres ouvrent le feu. Au bout d'une demi-heure, les artilleurs français cessent leurs tirs : la brigade anglo-hollandaise Bylandt (e) de la division Perponcher a souffert car elle était positionnée en contrebas du plateau, une position à hauts risques, mais les autres unités de l'armée alliée, positionnées à l'abri de la crête du plateau, s'en sortent avec des pertes légères. À 13 h 30, le 1er corps du général d'Erlon démarre la progression (marchant au rythme des tambours qui scandent la marche à 76 pas par minute) avec ses quatre divisions d'infanterie, emmené par le maréchal Ney et son général. Chaque division est constituée de 8 bataillons en ligne, formant un rectangle de 24 rangs de 180 hommes (trois rangs par bataillon) se déployant sur un front d'environ 150 mètres et une profondeur de 60 mètres, soit plus de 4 000 fantassins armés de mousquets. Elles se mettent en marche l'une après l'autre d'ouest en est, c'est-à-dire dans l'ordre : la division Quiot, la division Donzelot, la division Marcognet et la division Durutte. À l'ouest du dispositif de d'Erlon, la division commandée par Quiot (en l'absence d'Allix) est chargée de prendre la Haye Sainte. Elle est flanquée d'une brigade de cuirassiers du corps Milhaud (deux, selon certaines sources qui citent les brigades Travers et Dubois) et à l'est du dispositif, la division commandée par Durutte doit prendre les fermes de Papelotte, de Smohain et de La Haye. Entre les deux fermes, se trouvent les divisions Donzelot et Marcognet qui ont pour objectif de prendre pied sur le plateau.
La Haye Sainte est fermement défendue par le 2e bataillon léger du major George Baring de la King's German Legion, et les Français butent sur les solides défenses de la ferme. Papelotte et les fermes alentour sont défendues par des régiments de Saxe-Weimar, mais la division Durutte parvient à remplir ses objectifs après un court combat. Entre ces deux positions défensives, les divisions Donzelot et Marcognet, après avoir eu un certain nombre de pertes dues à l’artillerie alliée et à la grande profondeur de leur rang, repoussent facilement la brigade Bylandt, déjà très affaiblie par le bombardement français, par un court échange de feu, puis elles commencent à monter vers le plateau. Les troupes françaises surprennent les unités du général Picton et les déciment. Devant ce désastre désorganisée, Wellington confie au commandant de son corps de cavalerie, lord Uxbridge, de faire contre-attaquer les brigades de cavalerie lourde Somerset et Ponsonby (dont les célèbres Scots Greys). Les Scots Greys de Somerset attaquent le détachement de cavalerie lourde du corps d'armée de Milhaud, chargé de protéger la division Quiot ; la brigade lourde Ponsonby attaque le 1er corps. Mais les Français, en colonnes, résistent, et les alliés, surpris en plein déploiement, sont décimés et se replient en désordre, subissant de lourdes pertes. Dans leur élan, l'infanterie française enfonce les dernières unités d'infanterie de Picton.
Les lanciers de Jacquinot poursuivent leurs ennemis et sont attaqués par la division de cavalerie alliée Vandeleur située à la gauche du dispositif britannique. À ce moment, des éléments de la division Durutte forment un carré, voyant déferler ces cavaliers sur leur droite. Mais les lanciers français les dégagent et poursuivent les gardes à cheval et les dragons jusqu’au pied du Mont-Saint-Jean, au-delà de la Haie-Sainte. Tous les régiments français avancent, enfonçant les lignes alliés. Wellington, devant la débâcle, ordonne le repli, malgré le fait qu'on l'informe que les troupes prussiennes sont en vue.
Bataille contre les Prussiens[]
Napoléon, informé également de l'arrivé des prussiens, ne poursuit pas les alliés. Il met ses hommes en colonnes sur le plateau et attaque les Prussiens, qui n'ont pas eu le temps de se mettre en ordre de bataille. Les troupes prussiennes, dans l'incapacité de se défendre, cherchent à fuirent mais sont encerclés par la cavalerie française. À 17h, la bataille de Waterloo est une victoire éclatante et décisive pour Napoléon.
Bilan de la Bataille[]
Belligérants | Morts | Blessés | Prisonniers |
---|---|---|---|
Français | 5000 | 18000 | 0 |
Alliés anglais | 6000 | 12 000 | 1200 |
Prussiens | 7000 | 14000 | 3000 |
Attaque de la Belgique[]
Souhaitant profiter au maximum de son avantage, Napoléon fait le choix d'attaquer Bruxelles dès le 20 juin, faiblement défendue par un bataillon anglais, qui se retirent et laissent les Français entrer dans la ville. Pendant ce temps, Wellington mène ses troupes vers Ostende où elles doivent réembarquer. Le simulacre d'armée prussienne se repliant elle aussi vers la Prusse laissant Napoléon sans adversaires, ce dernier décide de poursuivre les Anglais. Il attaque et prend Gand, où le roi Louis XVIII s'enfuit vers les armées alliés qui embarquent à Ostende. Napoléon le suit, mais arrive trop tard devant les portes de la ville. Les troupes ont déjà appareillées pour l'Angleterre.
Après le désastre de Waterloo, la victoire totale de Napoléon et l'échec de la septième coalition, les souverains européens, dont les pays (Royaume Uni, Autriche, Russie) sont agités par une volonté de paix après une décennie de guerre, décident de se rencontrer à Genève en septembre 1815, afin de discuter d'un traité de paix.
Les accords de Genève[]
Participation[]
En septembre 1815, les 8 souverains les plus puissants d'Europe, Napoléon (France), François Ier (Autriche), Frédéric-Guillaume (Prusse), Alexandre Ier (Russie), George III (Royaume Uni), Ferdinand VII (Espagne), Marie Ière (Portugal), Frédéric VI (Danemark) et Charles XIV (Suède) sont conviés à Genève afin d'établir la paix. Les pourparlers dure 3 mois, et le 8 décembre 1815 sont signés les accords de Genève. L'Europe est remodelé entièrement a l'avantage de Napoléon.
Principales décisions[]
L'Empire Français est rétabli à sa taille maximale. L'Autriche, la Prusse et le Portugal sont amputés d'un territoire et donnés à la France. Le royaume de Danemark est démembré : le Danemark revient à la France, la Norvège, le Groenland et l'Islande reviennent à la Suède.
Une clause prévoit que la paix est établie pour 15 ans et que quiconque la briserait serait déclaré ennemi par l'ensemble des pays européens. Enfin, une dernière clause prévoit le retour en France de la femme de l'Empereur, Marie Louise, et du fils, Napoléon II, qui est reconnu par tous comme roi de Rome.
Paix en Europe[]
Napoléon, vainqueur après 10 ans de guerre, rentre enfin à Paris, accompagné de Marie-Louise et du jeune Napoléon II, âgé de 5 ans. La paix est enfin restaurée en Europe. Retenant l'erreur qu'il a fait par le passé, qui était de donner des royaumes à ses frères, il décide de faire administrer son empire par des gouverneurs.
La paix semble régner en maîtresse sur l'Europe, mais celle-ci est fragile. Chaque pays reconstitue une armée. Ne souhaitant pas être isolé en cas de guerre, Napoléon s'allie avec la Suède en 1821 puis l'Autriche en 1823. Pendant ce temps, la Russie, la Prusse et le Portugal signent également des traités. Seul le Royaume-Uni, guidé par George III puis George IV, se tient à l'écart des rivalités du continents.
Campagne de Prusse[]
Campagne des alliés[]
En mars 1831, 3 mois après la fin de la paix établie pour 15 ans en 1815, la France, l'Autriche et la Suède attaquent la Prusse. Cette attaque est justifiée par le fait que la Prusse prévoyait elle-même d'envahir la Pologne française. Ainsi, Napoléon envoie la IIème, IVème et IXème armée sois 300 000 hommes conquérir la Prusse, l'Autriche mobilisant 160 000 hommes et la Suède 100 000. Les alliés oppose ainsi 560 000 hommes contre 250 000 prussiens, qui sont défait par deux fois, à Stupsk puis à Gdansk.
Contre-attaque de la Russie et du Portugal[]
En vertu des alliances, la Russie et le Portugal entre en guerre, et attaque violemment les alliés en avril 1831. Le Portugal attaque ainsi en Espagne, la Russie en Prusse et en Autriche.
L'armée portugaise prend ainsi la ville de Vigo, au nord, d'où le gouverneur s'enfuit. La ville n'est reprise que lorsque Napoléon envoie la VIème armée dirigé par le Maréchal Jean-Batiste Jourdan.
En Autriche, les armées de l'Empereur se sont repliées pour préparer une contre attaque générale des alliés en Russie. Dans le même temps, la IIème armée stoppe les russes devant Berlin.
Offensive des alliés[]
Début mai, les alliés lance une grande offensive en Russie. Les armées alliées battent les russes à Tallin, puis remontent rapidement vers le Nord, battent les Russes devant Saint-Pétersbourg, qui se rend. C'est un désastre pour l'Empire Russe. L'Empereur Nicolas Ier est capturé.
Pendant ce temps, en juin, la France à envahie et occupe le Portugal.
Traité de Berlin[]
La Prusse, la Russie et le Portugal sont obligés de signer le traité de Berlin, qui impose des conditions très strictes : occupation du Portugal par la France, occupation de la Prusse par l'Autriche au Sud et la Suède au Nord, occupation de l'Ouest de la Russie par les alliés, remboursement des frais de guerre. L'Empire Suédois est proclamé. Saint-Pétersbourg est libéré mais menacé par les Suédois qui sont à 25 kilomètres.
Les trois empires s'agrandissent énormément et n'ont plus d'adversaire sérieux en Europe.
Mort de Napoléon[]
Le 6 août 1831, dans la fin de l'après-midi, durant une partie de chasse a Fontainebleau, l'Empereur tombe de cheval et se tue sur le coup. Il avait 62 ans. Son fils, Napoléon II, âgé de 21 ans, monte sur le trône.
Réformes de Napoléon II[]
Le nouvel Empereur, conscient de la taille de l'Empire et de sa possible dislocation, décide de la diviser en deux zones distinctes : une partie sera gouvernée par lui-même et la seconde par Philippe Ney, maréchal d'Empire, fils du maréchal Ney.
Napoléon II garde la péninsule Ibérique, la France et l'Ouest Germanique, Ney administrant l'Est de l'Empire.
Mariage[]
Certains conseillers de Napoléon II craignent que la division de l'Empire appâtent les empires suédois, autrichien, russe et britannique. Ils lui conseillent alors de s'allier par le mariage à l'une des grandes familles impériales d'Europe. Napoléon II épouse ainsi Marie-Anne d'Autriche, fille de l'Empereur François Ier d'Autriche, le 23 janvier 1832. Par ce mariage, il espère s'attirer la protection de l'Autriche face au Royaume Uni et l'Empire Russe. Mais ce mariage se révélera être un désastre, Napoléon II, trop faible, ne saura résister à sa femme.
Retour en arrière[]
Suite aux demandes incessantes de sa femme, Napoléon II rappelle Ney et réunifie l'Empire dès juin 1832. Dans le même temps, Marie-Anne accouche, le 19 juin 1832, d'une fille, Marie-Caroline de France, titré duchesse de Porto.
Grande Guerre Européenne[]
Projet[]
Marie-Anne, véritable dominante de Napoléon, lui souffle un vaste projet pour "restaurer la grandeur de l'Empire" et "mettre en déroute les ennemis de la Patrie". En effet, Marie-Anne prévoit une attaque des troupes françaises en Poméranie, appartenant aux Suédois, ce qui donnerait un accès aux Français à la mer Baltique. Le plan prévoit que l'Autriche ne réagirait pas, et que Napoléon en personne irait commander les troupes.
Attaque en Poméranie[]
Le 3 septembre 1832, les armées françaises franchissent la frontière et attaque la Suède en Poméranie. La guerre est déclarée. Les troupes française, fortes de 290 000 hommes, battent les Suédois à Gdansk (où ils avaient déjà battu la Prusse en 1831).
Débandade[]
Mais le 12 septembre tout bascule : l'Autriche déclare la guerre à la France, suivie de la Grande-Bretagne. Les armées françaises se retrouvent acculées entre les troupes autrichiennes et suédoises, elles sont battus par deux fois à Prabuty et Zalewo. Dans le même temps; les troupes britanniques débarquent au Portugal et repoussent les Français. Napoléon II essaye vainement de s'allier au Russes, mais l'alliance est refusée par la Russie qui entre en guerre contre la France. Les troupes étrangères gagnent du terrain, entrent en Allemagne et en Espagne. Le 18 novembre, les troupes Austro-Suédoises sont à Strasbourg. Le lendemain, les Anglais prennent Bordeaux. Le 30 novembre, l'Empereur Napoléon II abdique, sans désigner d'héritier. L'impératrice Marie-Anne s'enfuit le jour même de la prise de Paris, le 2 décembre. Napoléon est envoyé en résidence surveillée aux Tuilleries. Une assemblé constituée à la hâte négocie la paix.
Traité de Mulhouse[]
Les vainqueurs (Autriche, Suède, Royaume-Uni et Russie) imposent des conditions strictes en Europe, qu'ils remodèlent totalement. L'Empire est anéanti et divisé au profil de plusieurs états indépendant, dont douze royaumes et deux républiques. Ainsi, les empires maintiennent une Europe de façade, indépendante mais en réalité dépendante du commerce des empires et trop petits pour leur résister. De même, les empires ne s'agrandissent pas, mais en plaçant des membres de leur familles sur les trônes européens, ils s'assurent une entière obéissance des pays étrangers. Enfin, une clause du traité prévoit la création d'un royaume de Poméranie, car l'Autriche voyait d'un mauvais œil les Suédois trop proches.
Nouvel ordre européen[]
Le traité de Mulhouse remet les Bourbons sur le trône : Charles X, frère de Louis XVI et de Louis XVIII, reprend le trône. Il restaure la monarchie absolue, s'installe à Versailles et se fait sacrer roi de France à Reims le 25 décembre 1834.
En Espagne, les Bourbons reviennent également : Ferdinand VII, qui avait dû confier sa couronne à Joseph Bonaparte, redevient roi d'Espagne. Par le traité de Lérida, il s'allie avec la France en 1837, puis au Piémont en 1838.
Suite au traité de Mulhouse, le roi Guillaume IV ajoute à ses terres le Royaume de Hanovre, s'assurant ainsi une présence en Europe continentale.
Grand vainqueur de la guerre, l'Empire d'Autriche s'agrandit de la Saxe, avec les villes de Leipzig et de Dresde.
L'Empire de Suède, alors à son expansion maximale (Suède, Norvège, Groënland, Islande) récupère le Royaume du Danemark mais perd ses terres de Poméranie en faveur de la Prusse et de la Russie.
Le Royaume de Prusse est rétablie, grâce au Royaume-Uni qui souhaite diminuer l'influence de l'Autriche en Europe. La Prusse récupère toute la Poméranie, le Nord de la Pologne ainsi que la Lituanie.
Au Portugal, la maison de Bragance revient et Marie II, arrière-petite-fille de Marie Ière, est faite reine à 14 ans.
Charles X[]
Charles X, nouveau roi de France, arrive du Royaume-Uni où il était en exil depuis 1814.
Politique intérieure[]
Ses premières réformes sont strictes : rétablissement de la monarchie absolue, censure de la presse. Il se réinstalle à Versailles, symbole de l'absolutisme, en restaurant les coutumes et les privilèges de l'Ancien Régime.
Enfin, il se fait sacrer roi de France à Reims le 25 décembre 1834.
Politique étrangère[]
Charles X fiance sa petite-fille, Louise d'Artois, à Victor-Emmanuel, fils du roi du Piémont. Il se rapproche de l'Espagne, ainsi que de la Bavière.
Paix[]
Les deux prochaines décennies sont marquées par un véritable calme en Europe, la France, l'Espagne et le Piémont forme une alliance qui protège l'Ouest de l'Europe, tandis qu'en Europe de l'Est, la Russie et l'Autriche font front contre l'empire Ottoman, qui montre des signes de fatigue. Le théâtre d'opération est dans les colonies, où la France affronte l'Angleterre, l'Espagne les Pays-Bas, le Portugal et la Prusse.
Effondrement de l'empire Ottoman[]
Prémices[]
Alors que l'Europe entre dans une ère de calme et de stabilité monarchiques, l'empire Ottoman est ébranlé par plusieurs révoltes indépendantistes. En 1832, suite à la guerre d'indépendance grecque, la Grèce se sépare de l'empire Ottoman. Pour tenter d’assurer leur pouvoir, les sultans ottomans changent fréquemment les vizirs, les conseillers, les chefs militaires et les membres de la haute administration. Il en résulte que les administrateurs s’efforcent de réaliser des fortunes rapides par tous les moyens. Le personnel subalterne, moins surveillé, s’empresse de les imiter. Des peuples soumis, pressurés par les fonctionnaires, se soulèvent contre les Turcs.
Révolution[]
En 1851, le Sultan Abdülmecid Ier est renversé par Ibrahim Pacha, vice-roi d'Égypte, soutenu par l'Autriche et la Russie. Les peuples soumis à l'empire en profitent pour déclarer leur indépendances vis-à-vis de l'empire. Ainsi, la Sardaigne, la Cyrénaïque, la Tripolitaine, la Syrie, Bagdad, la Jordanie, l'Algérie, la Mecque, la Bulgarie, l'Albanie, la Bosnie, Chypre, la Crète, Samsun et Izmir font sécession.
Fin des monarchies traditionnelles en Europe[]
Prémices[]
Le royaume du Piémont profite de cette crise pour s'emparer de la Sardaigne en 1852, et le royaume d'Espagne de l'Algérie en 1853. Après ses conquêtes, des Algériens et des Sardes arrivent en Europe et diffusent les idées de révolution.
Suite aux révoltes des peuples de l'empire Ottoman, des troubles éclatent en Europe. Une vague révolutionnaire, qui s'était éteinte après la chute de Napoléon II, reprend alors. En Autriche, en France, puis en Espagne les peuples se soulèvent contre leurs souverains. Les villes de Marseille, Vigo, Hambourg, Strasbourg, Barcelone, Linz et Séville déclarent leur indépendances et s'allient entre elles pour protéger leurs intérêts en créant l'Empire fédéral, vestige du Saint Empire romain germanique, le 9 juillet 1854.
En outre, des régions entières en profitent pour se soulever et déclarer leurs autonomies :
- La Bretagne, l'Aquitaine ou la région de Lyon en France.
- Les régions de Salamanque et Alicante en Espagne.
- L'Écosse, l'Irlande et les régions de Leicester, York et Bristol au Royaume-Uni.
- Le Tyrol, la Hongrie, la Dalmatie et la Bucovine en Autriche.
- Saint-Pétersbourg et la Finlande, Perm et Kazan en Russie.
- Bergen et Oslo vis-à-vis de l'empire Suédois.
Afin d'endiguer ce soulèvement, les souverains européens s'allient avec la Ligue d'Innsbrück en août 1854. (France, Autriche, Espagne, Portugal, Russie, Suède et Royaume-Uni). En représaille, les régions indépendantistes s'associent entre elles par l'acte d'Alliance et forment une coalition avec l'Empire fédéral.
Guerre d'Indépendance[]
La Guerre d'Indépendance commence officiellement le 10 septembre 1854, quand les souverains de la Ligue d'Innsbrück déclarent la guerre à la coalition de l'Acte d'Alliance et à l'Empire Fédéral.
Les souverains partent désaventagés : ils ne peuvent compter sur beaucoup d'hommes dans leurs armées, car beaucoup de régiments ont rejoints les insurgés. De plus, étant attaqués de toute part, il ne peuvent s'unir en une seule armée car cela reviendrait à laisser des fronts dégarnis.
Situation en France[]
Plan[]
Dès le début du mois de septembre, Louis XIX avait commencé à rassembler ses troupes, avant que la guerre ne soit déclarée. Lui et ses conseillers comptent sur une campagne éclair, avec des victoires décisives, qui lui assurerait le ralliement en sa faveur des différentes régions de royaume. Il veut d'abord affronter le duc d'Aquitaine, prendre Bordeaux et Marseille en traversant la Provence. Il remontrerait ensuite vers Lyon, afin de calmer le peuple, bien que la ville est toujours officiellement royaliste mais refuse de fournir des troupes, préférant rester neutre,, puis terminerait par Strasbourg, en espérant que la ville se rendra sans combattre. Il enverra également une armée en Bretagne, qui doit battre rapidement les insurgés pour rejoindre l'Aquitaine.
Armées[]
Le 21 septembre, devant les Tuileries, Louis XIX passe ses troupes en revue. Il envoie 150 000 hommes combattre, en divisant ses troupes, surnommées les "royalistes", en 3 armées distinctes : l'armée de Bretagne (45 000 hommes), l'armée d'Aquitaine (90 000 hommes) et l'armée de Lorraine (15 000 hommes).
Il demande à Jean-Baptiste Philibert Vaillant, grand stratège militaire, maréchal de France, de commander les troupes.
Début victorieux[]
Le 6 octobre, les troupes royalistes, fortes de 90 000 hommes, battent à Ruffec, au nord d'Angoulême, les troupes d'Aquitaine, inférieur en nombre. Cette bataille ouvrant la route d'Angoulême et de-là celle de Bordeaux, le duc auto-proclamé, Georges Haussmann (Georges Ier), demande au roi de Bretagne de soulever son pays, afin d'attaquer les royalistes sur leur flanc. Mais le maréchal Vaillant, mis au courant de la manœuvre du duc, joint 10 000 hommes qu'il soustrait de l'armée d'Aquitaine aux 45 000 déjà en route pour la Bretagne. Le 26 octobre, les troupes royalistes mettent le siège devant Nantes.
Pendant ce temps, l'armée royaliste d'Aquitaine entre dans Angoulême le 20 octobre, après un cours siège de 12 jours. Désespéré, Georges demande l'aide aux troupes marseillaises de l'Empire Fédéral. Il reçoit 23 000 hommes dont 3 000 catalans, qui rejoignent les armées du duc à Libourne le 8 novembre, près de Bordeaux. Le but est de prendre en tenailles les troupes royalistes qui ont mis le siège devant Bordeaux le 2 novembre, pendant que la garnison de la ville tentera une sortie. Mais le maréchal décide de retirer ses troupes plutôt que de risquer un encerclement. Il installe son camp à Cadaujac, au sud de Bordeaux, et fais construire deux ponts afin de pouvoir traverser la Garonne si ses troupes se retrouvaient coincées face à l'océan.
En Bretagne, les troupes du roi de Bretagne ; Adolphe Ier ; ont forcées les royalistes à lever le siège et à se replier sur au sud de la Loire, à Rezé, le 16 novembre 1854. Les hommes du roi de Bretagne sont 30 000 contre plus de 50 000 royalistes. Mais ils sont avantagés par une meilleur connaissance du terrain et l'aide des habitants.
Multiplication des fronts[]
Le 25 novembre 1854 à lieu à Cahors (Aquitaine) une conférence réunissant les ambassadeurs de l'électorat de Marseille, l'électorat de Strasbourg, le royaume de Bretagne et le duché d'Aquitaine, afin de décider de la direction que prendra la guerre. La stratégie est simple : multiplier les fronts afin d'affaiblir les troupes royalistes, en limitant les batailles rangées où les indépendantistes sont plus faibles du fait de leur infériorité numérique.
Suite à cette entrevue, l'électeur de Marseille décide de rallier Lyon à leur cause, la ville étant déchirée entre d'un coté ceux qui souhaitent la création d'un royaume lyonnais, et de l'autre les fidèles au roi. Suite au refus poli de fournir des troupes à l'électeur mais à la promesse secrète de s'engager si le conflit tournait à l'avantage des indépendantistes, Constantin (électeur de Marseille) gagne tout de même le droit de faire passer ses troupes par la région lyonnaise. Le 8 décembre 1854, les troupes marseillaises (40 000 hommes) rejoignent celles confiées au duc d'Aquitaine (23 000 hommes) à Aurillac. Constantin souhaite remonter au nord, prendre Limoges puis encercler les troupes royalistes avec le duc d'Aquitaine.
Dans le même temps, le 12 décembre, les 15 000 hommes envoyés en Lorraine sont défaits par l'électeur de Strasbourg Louis Carl, à la bataille de Nancy. N'ayant plus d'opposants, les armées strasbourgeoises, divisée en deux corps de 7500 hommes chacun, prennent Metz le 23 décembre puis se dirige vers Verdun, qui doit leur ouvrir la route de Paris via Reims.
En Bretagne, l'acharnement des indépendantistes est récompensé à la bataille de Durtal : ils perdent 6 000 hommes ainsi que plus de 12 000 blessés, mais les royalistes, affaiblis, doivent quitter la Bretagne et opèrent un repli au Mans.
Premiers revers[]
La situation en Aquitaine est également difficile pour les royalistes. Le maréchal Vaillant, atteint d'un cancer, meurt. Il est remplacé à la tête des armées par Adolphe Niel, nommé maréchal. Son armée étant stationnée depuis un mois au camp de Cadaujac, il se décide à attaquer les troupes indépendantistes qui bloquent le passage à Libourne. Le 13 décembre 1854, ses troupes fortes de 82 000 soldats franchissent la Garonne et font face aux 84 000 hommes du duc d'Aquitaine. Seulement, Niel ayant une mauvaise connaissance du terrain et souhaitant attaquer rapidement perd la bataille ainsi qu'une partie de ses troupes (10 000 morts / blessés / prisonnier). Le maréchal s'enfuit avec son armée et s'enferme dans Périgueux, assiégé le 21 décembre par les armées de Georges qui doivent être renforcés par les troupes de l'électeur de Marseille.
En Auvergne, l'électeur de Marseille avec son armée de plus de 80 000 hommes prend Tulle le 15 décembre et met le siège devant Limoges le 21, qui se rend le 26. Louis XIX, devant le danger, déclare que "tous les hommes en âge de combattre doivent se battre pour sauver la France, le roi et le peuple français". Il arrive ainsi à lever une armée de 40 000 hommes qu'il envoie secourir Niel.
La bataille de Périgueux est une bataille qui dure du 28 au 29 décembre. Les 70 000 hommes assiégés dans la ville et les 40 000 hommes envoyés par Louis XIX sont opposés au 81 000 hommes du duc Georges et des 80 000 soldats marseillais qui sont revenus du nord et qui ont pris en tenailles les 40 000 hommes de secours entre les deux armées indépendantistes. Le 28 décembre, dans l'après-midi, les troupes royalistes assiégés sortent, pendant que les 40 000 envoyés en renfort subissent une violente défaite face aux troupes provençales. En revanche, les troupes assiégées arrivent battent les troupes d'Aquitaine. Le 28 au soir, les troupes assiégés ont réussis à sortir et à rallier les troupes venus les secourir et font face aux troupes indépendantistes, soit 102 000 hommes contre 155 000 hommes. Les armés royalistes sont battues mais se retirent en bon ordre et s'enferment dans Périgueux. Le lendemain, le 29 décembre 1854, les troupes royalistes sortent et battent l'avant garde indépendantiste, mais finissent par être encerclées et défaites, avec 96 000 prisonniers et 4 000 morts. Cette bataille, anéantissant le gros des forces du roi, signe le début de la fin de la monarchie traditionnelle.
Enchaînement des défaites royalistes[]
La situation en France est critique pour le roi au début de l'année 1855. Ses troupes ont été vaincues en Bretagne, en Provence et en Lorraine. Les indépendantistes prennent Poitiers le 9 janvier, passent la Loire à Tour, qui se rend le 18, alors que Blois est assiégée le 23. Devant la menace d'un encerclement, les troupes royalistes retirées au Mans doivent se replier une nouvelle fois sur Chartes. Les armées bretonnes prennent le Mans le 20 janvier.
Les troupes strasbourgeoises prennent Verdun le 1 janvier et entrent dans Reims le 13, après 6 jours de siège.
Dans le même temps, Lyon, se déclare indépendante et rejoint les pays de l'Acte d'Alliance le 9 janvier. Le 17, c'est au tour de la Normandie de prendre son indépendance et de rejoindre les insurgés. Louis XIX, de plus en plus délaissé, fuit à Beauvais dans la crainte d'une révolte des Parisiens.
Les villes fidèles au roi se rendent les une après les autres. Blois tombe le 2 février, Orléans le 12 et Chartes le 26. Une armée est constituée en Normandie et prend Beauvais au nord de Paris le 16 janvier. Le 22 janvier, les troupes strasbourgeoises entre dans Soissons. Louis XIX doit fuir Compiègne et se réfugie au château de Chantilly. Compiègne tombe le 2 février.
Fin de la monarchie française[]
Le 9 février, les troupes strasbourgeoises et normandes entrent dans Chantilly, obligeant le roi à rentré à Paris. Rambouillet, dernier bastion royaliste de l'ouest avant Paris tombe le 11 février. Louis XIX, réfugié dans la capitale encerclée par les troupes indépendantistes qui sont à Versailles, Saint-Denis et Noisy décident de parlementer avec eux et de d'ouvrir les portes de la capitale. Les troupes coalisées entrent dans Paris le 16 février.
Le 1er mars 1855 est signé le traité de Versailles, ratifiant la fin du royaume de France et de la reconnaissance des royaume de Bretagne, de Lyon, de Champagne, de Normandie, du duché d'Aquitaine et des électorats de Strasbourg et Marseille.
Situation en Autriche[]
Récapitulatif[]
Dès le début de la révolution des indépendantistes en Europe, l'Empire d'Autriche, qui comporte une multitude de peuples différents, se soulève. L'empereur Ferdinand Ier rejoint la ligue d'Innsbrück mais n'arrive pas à lever une armée importante, car la Hongrie, principale source en hommes habituelle, à rejoint la coalition indépendantiste de l'Acte d'Union et de l'Empire Fédéral. La Hongrie, aidée par la Galicie, la Dalmatie, la Transylvanie et la Bohème, aligne une armée de 300 000 hommes. L'Autriche, avec la Moravie, son unique région encore impériale, ne peut fournir que 60 000 hommes. Un combat à lieu le 18 septembre 1854 à Brno, dans la province de Moravie, où les troupes impériales sont anéanties. Devant le refus de la Moravie d'envoyer à une mort certaine d'autres hommes, l'empereur, isolé, doit accepter les conditions des indépendantistes. Il signe le traité de Vienne le 9 octobre 1854, qui lui permet de garder son trône d'Autriche mais perd son titre d'empereur pour celui de roi d'Autriche. En outre, les provinces de Hongrie, de Tchéquie, de Croatie, de Serbie et de Bosnie et l'Électorat de Linz deviennent indépendants.
Afin d'aider les autres souverains européens de la ligue d'Innsbrück, joint une clause secrète qui empêche les nouveaux États d'apporter un soutien militaire en hommes, matériels ou financement. Elle sera respectée, les nouvelles nations investissant toutes leurs économies pour l'autonomie et la création d’infrastructures modernes. Seule la Hongrie financera discrètement la Pologne en décembre 1854.
Situation en Espagne[]
Récapitulatif[]
Dans le royaume d'Espagne, les électorats de Barcelone et de Séville remportent les bataille de
En Espagne, le roi se décide à parlement suite aux victoires catalanes (7 octobre) et andalouses (9 octobre). Il veux donner plus d'autonomie aux régions mais refuse de perdre son trône ou un territoire. La guerre continue donc, Valladolid est pris par les catalans le 30 octobre, puis c'est au tour de Tolède, le 13 novembre, ouvrant la route de Madrid. Les armées andalouses y font leur entrée le 23, le roi s'enfuit à Salamanque. Le 6 décembre, aidé par les troupes portugaises, il reprend Valladolid mais échoue devant Madrid le 14 décembre. Les troupes de l'Empire Fédéral venant d'Andalousie et de Catalogne se rassemble à Tolède et avance vers Valladolid, forte de 70 000 hommes. Ferdinand VI, délaissé par les Grands d'Espagne, abandonne la ville et s'enfuit au Portugal. Il signe le traité de Huelva le 8 janvier 1855, mettant fin à la Guerre d'Indépendance en Espagne, mais qui continu dans tous le reste de l'Europe. Cet accord prévoit la reconnaissance de l'Empire Fédéral, la création du royaume d'Estrémadure, du royaume d'Aragon-Léon (dont Ferdinand reçoit le trône). Enfin, la principauté des Asturies devient également indépendante.
Situation au Royaume-Uni[]
Récapitulatif[]
Au Royaume-Uni, le soulèvement à lieu plus tard, car il commence en décembre 1854. L'Écosse déclare son indépendance le 29 décembre, bientôt rejointe par l'ensemble des régions du royaume : York, Bristol, l'Irlande, puis les Cornouailles et le Pays de Galles. Même Londres se soulève le 5 janvier 1854. La reine Victoria est obligée de fuir sur l'île de Wight. Le parlement déclare la déchéance de la reine le 13 janvier et l'avènement de 5 États indépendants. Rassemblant ses dernières troupes fidèles, Victoria tente un débarquement le 19 janvier pour reprendre le pouvoir à Portsmouth, mais elle échoue. Capturée, elle est emmenée et emprisonnée à la tour de Londres.
Situation dans le reste du monde[]
Asie[]
- Empire Russe : L'Empire Russe, comprenant de nombreuses minorités nationales, se disloque. Les pays baltes, puis la Pologne et le reste des possessions russes en Europe de l'Est se détachent, dès octobre 1854. Le Tsar Nicolas Ier rassemble ses armées et gagne une bataille contre les Lituaniens à Utena le 3 novembre, mais l'annonce de l'indépendance de la Sibérie, où les communistes prennent le pouvoir, persuade le Tsar de négocier un accord. Moyennant un tribut de plusieurs millions de roubles, il reconnaît l'indépendance de la Lituanie, de la Pologne, de la Roumanie et de la Sibérie, en échange de quoi il garde son trône. Cet accord, signé à Minsk le 3 janvier 1854, permet à Nicolas de rester à la tête d'un des pays les plus peuplé du monde.
- Empire Chinois : La "vague révolutionnaire" n'atteint l'Asie de l'Est qu'en juin 1855. La province du Tibet, sous protectorat chinois, déclare son indépendance le 7 juin, suite à une insulte d'un fonctionnaire chinois au Dalaï-lama. L'Empereur Xianfeng, déjà en guerre contre le Japon, ne peux mobiliser que très peu d'hommes, accordant ainsi l'indépendance aux tibétains, reconnue par l'Empire le 19 juillet 1855.
- Les Indes : Lorsque la reine Victoria de Grande-Bretagne est chassée du trône, les divers territoires contrôlés par la Compagnie britannique des Indes orientales en profite pour déclarer son indépendance, le 28 janvier 1855. Le royaume de Cournouailles tente en vain de mettre un protectorat sur l'Inde, mais la nouvelle République indienne, une confédération très lâche essentiellement constitué pour éviter les guerres civiles entre ces mosaïques d’États, refuse et rompt ses relations avec l'Europe, jugeant "que l'Inde en avait terminé avec la domination étrangère".
Océanie[]
- Australie : Le pays, occupé par les britanniques, et peuplé de britanniques, mais dont les nouvelles générations n'ont pas connus la Grande-Bretagne et se sentent australiennes, se soulève en septembre 1854 et déclarent la République d'Australie. La reine Victoria se décide à parlementer et finit par accepter l'indépendance en échange du monopole du commerce. Mais les australiens n'arrivent pas à se mettre d'accord sur le choix de la capitale, les australiens vivant en Nouvelle-Galles demandant Melbourne ou Sydney et les australien habitants la côte Ouest Perth. Devant l'impossibilité de trouver un accord et le début de rixes meurtrières entre les deux camps, il est décidé de séparer l'Australie en deux pays distincts, la République de Nouvelle-Galles, à l'Est, et la République d'Australie Occidentale à l'Ouest.
Amérique[]
- Canada : Possession britannique également, le Canada ne se soulève que tardivement, vers décembre 1854. Les canadiens ne voulaient pas, au début. leur indépendance, étant très dépendant au commerce anglais. Mais lorsque le Royaume-Uni se révolte contre la reine Victoria, cette dernière, pour lever une armée, augmente drastiquement les impôts au Canada, et des émeutes éclatent à Montréal et Québec, puis gagnent le pays. Le 13 janvier, le gouverneur général déclare la République du Canada.
- Guyane : La région (fusionnée avec les anciennes colonies britanniques et néerlandaises du Suriname et de la Guyana), gagne son indépendance en mai 1855. De jure, la colonie était soumise au royaume de Champagne, comme spécifié par le traité de Versailles signé en mars 1855, mais de facto elle était indépendante depuis le début de la révolution, en septembre 1854. Ainsi, lorsque Louis Ier de Champagne (anciennement Louis XIX de France) demande à la colonie d'augmenter ses exportations de ressources naturelles, la colonie refuse, arguant du fait de n'avoir rien reçu de la métropole depuis plus de six mois. En réponse, Louis augmente les impôts, ce qui pousse le peuple à la révolte et à la déclaration de la république de Guyane. Refusant d'abandonner la colonie, le roi prépare un contingent afin de la récupérer. Menacée, la Guyane demande un appui à l'Empire Fédéral : en échange d'un accord commercial sur les minerais, l'empereur et les électeurs font pression sur le royaume de Champagne, qui pli le 10 mai 1855 et reconnaît la nouvelle république de Guyane.
Grand congrès des Nations[]
Suite à ces épisodes révolutionnaires qui bouleversent le monde entier, les pays et les alliances changent. L'Empire fédéral, qui se voit comme la nouvelle puissance européenne, organise en mars 1856 le Grand congrès des Nations, à Marseille, afin de redéfinir la carte de l'Europe. Les frontières sont retracés, respectant dans l'ensemble les volontés des peuples même si certaines promesses ne sont pas tenues (la République de Lyon et la Principauté des Asturies sont rattachées à l'Empire fédéral, la Normandie au Royaume de Bretagne et la Bosnie à la Croatie).